Bezkategorii. brassens accords les copains d'abord. By 6 paĆșdziernika 2021 6 paĆșdziernika 2021
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GeorgesBrassens: SpĂ©cial Guitare Tablatures. Chanson pour lâAuvergnat - Les copains dâabord - Je me suis fait tout petit - Les sabots dâHĂ©lĂšne - Une jolie fleur - Les amoureux des bancs publics - Fernande - Le gorille - Jâai rendez-vous avec vous - Mourir pour des idĂ©es - La chasse aux papillonpetit. Au Bois De Mon Coeur. Culture Les Copains dâabord » Hommage Ă Georges Brassens SciezĂ proposHommage Ă Georges Brassens avec Pierre Tourniaire voix chantĂ©e, Alain CarrĂ© voix parlĂ©e, Claude Millet guitare et contrebasse. Il doit y avoir une place de choix pour la chanson française qui est nĂ©e dans les cabarets de la rive gauche Ă Paris. Cette chanson-lĂ racontait des histoires de gens comme vous et nous. Elle allait chercher ses maĂźtres chez les grands poĂštes français, elle ne sâinterprĂ©tait pas, elle vivait dans la bouche de lâartiste. Notre intention est de faire vivre cette chanson-lĂ ! La poĂ©sie est un refuge sur les chemins du rĂȘve. Georges Brassens a su nous donner tant de plaisir Ă travers son art et les poĂštes quâil a mis en Adulte 15⏠/ Tarif RĂ©duit 8⏠RĂ©duction de 1⏠en prĂ©paiement au Foyer Culturel de 23 aoĂ»t 2022 Ă 20h. AccĂšsDomaine de Guidou, AccĂšs par la D1005 Ă Bonnatrait. Information mise Ă jour le 14/08/2022 par Office de Tourisme intercommunal Destination LĂ©manGeorgesBrassens (/ Ê É Ê Ê b Ê a. s ÉÌ s /), nĂ© le 22 octobre 1921 Ă SĂšte et mort le 29 octobre 1981 Ă Saint-GĂ©ly-du-Fesc (HĂ©rault), est un auteur-compositeur-interprĂšte français.. Auteur de plus de deux cents chansons â parmi lesquelles Chanson pour l'Auvergnat, La Mauvaise RĂ©putation, Le Gorille, Les Amoureux des bancs publics, Les Copains d'abord, Supplique pour ĂȘtreGuitorama cours guitare tuto Français VariĂ©tĂ© Française Acoustique Rythmique LesCopains d'abord - Chanson et Guitare Autres Titres : - Dans l'eau de la Claire Fontaine - Il n'y a pas d'amour heureux - L'auvergnat - La Chasse aux Papillons - Le Gorille - Les Copains d'abord - Fred Mella et Les Compagnons de la chanson Les marchands de bonheur Par Edmond Sadaka Fred Mella a Ă©tĂ© pendant quarante-deux ans le soliste des Compagnons de la Chanson. Avec ses huit camarades, il a formĂ© lâun des ensembles vocaux les plus populaires de France. Depuis leur sĂ©paration en 1985, lâex-soliste nâa jamais vraiment quittĂ© le mĂ©tier. Il poursuit aujourdâhui encore des rĂ©citals en solo il Ă©tait Ă lâaffiche de lâOlympia en dĂ©cembre 2008 et chante rĂ©guliĂšrement Ă travers la Francophonie, avec de nouvelles chansons et les principales crĂ©ations des Compagnons. En 2006, le parcours exceptionnel du groupe lâa poussĂ© Ă Ă©crire Mes maĂźtres enchanteurs Flammarion, oĂč il retrace leur histoire et rend hommage Ă ceux, nombreux et cĂ©lĂšbres, quâil a croisĂ©s sur le chemin du succĂšs, de Piaf Ă Cocteau en passant par Brassens, Aznavour, Dali ou Ginger Rogers [voir Chorus 58, p. 67]. Une Ă©popĂ©e sur laquelle Fred Mella revient aujourdâhui pour Chorus, dans sa maison dâun petit village des Yvelines, alors que vient de sortir un coffret des dĂ©buts des Compagnons de la Chanson. CHORUS Les Compagnons ont mis un terme Ă leur parcours voilĂ prĂšs de vingt-cinq ans, mais vous-mĂȘme avez continuĂ©. Pensiez-vous dĂ©jĂ Ă une carriĂšre solo au moment de la sĂ©paration ? FRED MELLA Non, je nâenvisageais pas de repartir sur les routes. Jâavoue dâailleurs avoir Ă©tĂ© de ceux qui avaient poussĂ© Ă lâĂ©poque Ă cette sĂ©paration. Je venais de subir une opĂ©ration chirurgicale aprĂšs un problĂšme cardiaque et jâavais besoin de repos. Il faut avouer que si la carriĂšre de Compagnon Ă©tait passionnante, elle Ă©tait aussi Ă©puisante avec en moyenne vingt-cinq spectacles par mois. AprĂšs quarante-deux ans de tournĂ©es Ă ce rythme, il nây avait plus le mĂȘme enthousiasme de nĂŽtre cĂŽtĂ©, mĂȘme si nous remplissions toujours les salles. Sans doute Ă©tait-il plus sage alors de quitter le public avant que lui ne commence Ă vous quitter. Le dĂ©part des FrĂšres Jacques [en 1981] a Ă©tĂ© dĂ©terminant dans notre dĂ©cision. Lorsquâils ont annoncĂ© quâils arrĂȘtaient, nous nous sommes dit quâil Ă©tait peut-ĂȘtre temps pour nous dâen faire de mĂȘme. Personnellement, je vous assure que jâĂ©tais trĂšs heureux Ă lâidĂ©e de pouvoir enfin prendre le temps de mâadonner Ă mes passions la photo, la peinture, le golf... â Mais tout cela nâaura pas suffi Ă dĂ©crocher vraiment. â Au bout de trois ou quatre mois, je me suis mis en effet Ă tourner en rond, ici, Ă la maison, je commençais Ă dĂ©primer un peu car la chanson me manquait. La peinture, la photo, le golf ne me suffisaient visiblement pas. Charles Aznavour, qui Ă©tait Ă lâĂ©poque mon voisin et qui est depuis de trĂšs longues annĂ©es mon meilleur ami, venait souvent ici, on se voyait tout le temps. Un jour il mâa dit Fred, tu nous ennuies avec tes Ă©tats dâĂąme, toi ton truc câest de chanter. » Il mâa Ă©crit ensuite une chanson, Les Copains. CâĂ©tait un premier pas, qui mâa conduit Ă lâenregistrement dâun album quelques mois plus tard. Et puis il y a eu un Ă©pisode inattendu presque au mĂȘme moment jâĂ©tais allĂ© Ă©couter mon copain Gaston, de son vrai nom Michel Cassez [la derniĂšre recrue des Compagnons en 1972], qui se produisait dans un grand théùtre de Lille. Câest un excellent saxophoniste, un jazzman de premier plan. Ă la fin du spectacle, le prĂ©sentateur de la soirĂ©e mâappelle, me fait monter sur scĂšne⊠et me fait promettre de revenir trĂšs bientĂŽt chanter dans ce lieu ! â Comment vous ĂȘtes-vous senti aprĂšs ça ? â Totalement dĂ©muni, car le pari Ă©tait fou, presque insensĂ©. Je ne savais pas comment il fallait que je procĂšde pour rĂ©apparaĂźtre en public. On mâa alors orientĂ© vers dâexcellents musiciens, ceux dâYves Montand. Jâai montĂ© un tour de chant avec eux sans trop savoir oĂč jâallais. Et le jour du concert venu, je me suis payĂ© le plus grand trac de ma vie ! Quand je suis arrivĂ© sur la scĂšne de ce théùtre de Lille, au moment oĂč lâon a annoncĂ© mon nom, jâai senti mon sang se vider complĂštement et je me suis dit que je nâallais pas y arriver. Mais, surprise, jâai eu droit Ă la mĂȘme rĂ©action du public quâau moment de lâentrĂ©e des Compagnons ! Au bout dâune ou deux chansons, jâĂ©tais totalement rassurĂ©. Je devais faire un seul spectacle dans ce théùtre⊠et jâen ai fait trois ! CâĂ©tait il y a quasiment vingt-cinq ans⊠Depuis je nâai pas arrĂȘtĂ©. â Il y a eu aussi lâOlympia rĂ©cemment⊠â Câest Aznavour, lĂ encore, qui mâa poussĂ© Ă faire cet Olympia en dĂ©cembre dernier. Quand on me lâa proposĂ©, jâai dit non tout de suite. Avec les Compagnons nous avions fait cette salle Ă tant de reprises que je ne voulais pas y retourner tout seul. Je me disais dâailleurs que le public ne viendrait pas assez nombreux. Jâai fait part de mes doutes Ă Charles qui mâa dit Tu vas y aller, ça va marcher. » Il avait raison la salle Ă©tait pleine Ă craquer. RenĂ©, mon frĂšre, et Gaston â tous deux ex-Compagnons â sont venus faire un bĆuf avec leurs instruments sur quelques titres. Un autre Compagnon, GĂ©rard Sabbat, Ă©tait prĂ©sent aussi dans la salle. Jâai chantĂ© essentiellement le rĂ©pertoire des Compagnons et racontĂ© quelques anecdotes sur les personnages croisĂ©s en quarante ans de carriĂšre. â Le chant lyrique vous a beaucoup influencĂ©, dĂšs le plus jeune Ăąge. â Au tout dĂ©part, je voulais devenir chanteur dâopĂ©ra. Jâavoue que je nâavais pas beaucoup de considĂ©ration pour la chanson. Je prenais des leçons de chant Ă lâopĂ©ra de Lyon. Jâavais passĂ© des auditions. DĂšs lâenfance jâai Ă©tĂ© baignĂ© dans cette ambiance je suis issu dâune famille italienne, et mon pĂšre, peintre en bĂątiment, Ă©tait un fou dâopĂ©ra, il connaissait par cĆur tous les grands airs dâopĂ©ra italien, français... Sa vĂ©ritable vie Ă lui câĂ©tait la musique, il en Ă©coutait au moins trois heures par jour. Câest lui qui mâa inculquĂ© cette passion. â Comment avez-vous donc atterri chez les Compagnons de la Chanson ? â Un jour dans le petit théùtre dâAnnonay, ma ville natale, prĂšs de Lyon, jâavais vu les Compagnons de la Musique, câĂ©tait une troupe chorale amateur. Ils mâont Ă©patĂ© par la perfection technique de leur prestation. CâĂ©tait fabuleux. Jâai trouvĂ© cela si beau que jâai voulu aussitĂŽt entrer dans la troupe. Nous Ă©tions en 1943. Les Compagnons de la Musique Ă©taient Ă lâĂ©poque dirigĂ©s par un ancien maĂźtre de chapelle, Louis LiĂ©bard. Ils chantaient du folklore mais aussi du Bach, des chansons du Moyen-Ăge. Jâai demandĂ© Ă auditionner chez LiĂ©bard. En me recevant, il mâa simplement demandĂ© de monter une gamme. Ăa a marchĂ©, heureusement, et jâai eu la chance assez vite de devenir le soliste du groupe. â Combien Ă©tiez-vous Ă lâĂ©poque ? â Les Compagnons de la Musique Ă©taient nombreux. Il y avait une Ă©quipe de scĂšne et une autre de rĂ©serve. En tout une cinquantaine de chanteurs et musiciens, dont trois filles. Nous nous produisions essentiellement sur les places publiques et dans les granges de la rĂ©gion lyonnaise. LiĂ©bard avait louĂ© une maison au-dessus de Lyon, Ă FourviĂšre, dans laquelle il nous faisait travailler la technique toute la journĂ©e, le chant, la danse, la pantomime. La formation reçue Ă©tait extrĂȘmement sĂ©vĂšre et rigoureuse, mĂȘme si nous Ă©tions amateurs. LiĂ©bard Ă©tait un perfectionniste. â Les Compagnons de la Musique ont rencontrĂ© Ădith Piaf en 1944. Elle a jouĂ© un rĂŽle fondamental dans votre carriĂšre en chantant avec vous, plus tard, Les Trois Cloches. Que pensait-elle de votre rĂ©pertoire de lâĂ©poque ? â Piaf trouvait quâil fallait sortir le plus vite possible de ce style folklorique. Elle insistait beaucoup pour que nous chantions des choses modernes, seule condition selon elle pour plaire Ă un public plus large. Un jour, elle est venue nous voir pour nous faire Ă©couter une chanson appelĂ©e Les Trois Cloches, un titre Ă©crit par un auteur suisse, Gilles, de son vrai nom Jean Villard. Elle nous a dit Vous devriez la chanter, elle vous va bien et elle va vous permettre de sortir de ce style ancien duquel vous restez prisonniers. » Nous nâĂ©tions pas convaincus du tout, et cette chanson nous avait laissĂ© un peu froids. Devant notre rĂ©ticence, elle nous a proposĂ© de la chanter avec nous. LĂ , nous ne pouvions plus refuser... Vous connaissez la suite grĂące Ă ce duo avec Piaf, nous sommes devenus des vedettes du jour au lendemain. Les Compagnons de la Musique sont devenus Les Compagnons de la Chanson. Les Trois Cloches se sont vendues Ă plus dâun million dâexemplaires, et Ă trois millions en version anglaise. La chanson est mĂȘme entrĂ©e au hit-parade amĂ©ricain sous le titre The Three Bells que nous demandait chaque fois Ed Sullivan, le dimanche soir Ă la tĂ©lĂ©vision, dans Toast of the Town. Ăa a Ă©tĂ© notre chanson fĂ©tiche pendant quarante ans, je la chante encore aujourdâhui. â Le succĂšs venant, comment ont Ă©voluĂ© vos relations avec votre chef, le maĂźtre de chapelle Louis LiĂ©bard, celui des dĂ©buts ? â Il nous a demandĂ© de retourner Ă Lyon et de reprendre nos petites tournĂ©es, mais nous avions Ă ce moment-lĂ une rĂ©elle envie de devenir professionnels. Il a donc fallu prendre la dĂ©cision de le quitter. Les choses se sont assez mal passĂ©es, dâailleurs, lorsque nous lui avons dit que nous voulions voler de nos propres ailes⊠Câest Ă©trange je lâai revu, pour la premiĂšre fois depuis toutes ces annĂ©es, il y a trois ou quatre ans. Il mâa embrassĂ©. Cette histoire avec LiĂ©bard me bouleverse encore aujourdâhui lorsque jâen parle. Cela dit, nous avons eu mille fois raison de prendre cette dĂ©cision une fois sĂ©parĂ©s de lui, nous nous sentions libres dâaccepter des tournĂ©es plus importantes, Ă lâĂ©tranger notamment. Nous sommes ainsi partis avec Piaf aux Ătats-Unis. Et notre premiĂšre tournĂ©e amĂ©ricaine sâest trĂšs bien passĂ©e. â Que proposiez-vous au public amĂ©ricain, qui ne comprenait sans doute pas un mot de vos chansons ? â Aux Ătats-Unis, il y avait beaucoup de mise en scĂšne dans nos spectacles. Avec beaucoup de sketches. Nous chantions moitiĂ© en français moitiĂ© en anglais et quand on chantait en français on expliquait le thĂšme de la chanson. Par la suite nous avons fait de mĂȘme dans pratiquement tous les pays oĂč nous nous sommes produits, en offrant au public une chanson dans sa langue. Nous avons donc chantĂ© en anglais, en italien, en hĂ©breu, en japonais, en allemand⊠entre autres ! CâĂ©tait une sorte de politesse envers le public qui nous accueillait... Aux Ătats-Unis, cela nous a permis de partir pour Miami en vue dâune tournĂ©e de cinq mois. Avant de nous produire lâannĂ©e suivante Ă Hollywood. â Ă quoi sont dus, selon vous, la rĂ©ussite et la longĂ©vitĂ© des Compagnons de la Chanson ? â Je crois que notre succĂšs tenait autant Ă notre rĂ©pertoire de base Les Trois Cloches, Le Marchand de bonheur, Mes jeunes annĂ©es, La Chanson de Lara⊠quâau fait que nous prĂ©sentions un vĂ©ritable spectacle plus quâun simple tour de chant. La scĂšne pour Les Compagnons a toujours Ă©tĂ© un stimulant. Nous utilisions des accessoires variĂ©s pour nos sketches et avions appris Ă jouer des instruments les plus divers banjo, tambourin, piano, guitare, violon, triangle, castagnettes, trompe de chasse, hautbois, basson, accordĂ©on, et jâen passe⊠Concernant la longĂ©vitĂ© du groupe, il faut savoir quâil nây avait aucun contrat Ă©crit entre nous. CâĂ©tait uniquement un contrat moral. Chacun avait son rĂŽle dans lâĂ©quipe mon frĂšre RenĂ© sâoccupait des costumes de scĂšne, Jean-Louis Jaubert Ă©tait lâhomme des relations publiques, notre attachĂ© de presse. GĂ©rard Sabbat sâoccupait des Ă©clairages et de la trĂ©sorerie, etc. Il y avait aussi une autre rĂšgle qui peut expliquer la longĂ©vitĂ© du groupe Les Compagnons se voyaient rarement en dehors des tournĂ©es, on prĂ©servait chacun notre vie privĂ©e et câĂ©tait bien comme ça. â Dans Mes maĂźtres enchanteurs, lâouvrage que vous avez publiĂ© en 2006, vous revenez longuement sur cette Ă©popĂ©e. Pourquoi avoir choisi ce titre ? â Jâai trouvĂ© que câĂ©tait un joli jeu de mots. Jâai voulu raconter non seulement lâaventure des Compagnons mais les rencontres innombrables qui mâont marquĂ© et qui mâont donnĂ© envie de continuer ce mĂ©tier. Durant ces quarante ans de carriĂšre, jâai eu la chance de croiser des ĂȘtres comme Brassens qui devint lâun de mes amis les plus proches ou comme Aznavour qui a Ă©tĂ© le plus grand fournisseur de chansons des Compagnons. Notez au passage que La Mamma, Que câest triste Venise, Les ComĂ©diens, toutes ces chansons avaient Ă©tĂ© Ă©crites au dĂ©part pour nous, avant que Charles ne les chante lui-mĂȘme. Dans ce livre je parle aussi, et entre autres, de Devos, Doisneau, Dali et de tant dâautres qui mâont profondĂ©ment marquĂ©. â Vous avez attendu vingt ans aprĂšs la sĂ©paration des Compagnons pour rĂ©unir tous ces souvenirs⊠â Au dĂ©part, je trouvais que le fait dâĂ©crire une autobiographie pouvait paraĂźtre prĂ©tentieux. Mais finalement je me suis aperçu que jâavais envie de laisser un tĂ©moignage pour mes enfants, mes petits-enfants et mes amis. Je ne voulais surtout pas faire lâhistorique des Compagnons avec telle date, tel passage, etc. Dâailleurs, je nâai aucune mĂ©moire de dates. Jâai juste situĂ© les principaux Ă©vĂ©nements les dĂ©buts des Compagnons Ă Lyon, mon enfance, le retour en France en provenance dâItalie â jâavais cinq ans et je ne parlais pas un mot de français 1. Jâai voulu essentiellement parler des gens avec qui jâai eu le temps de construire des relations fortes, vraies⊠à lâĂ©poque, on bĂątissait des carriĂšres lentement, mais elles duraient si elles sâĂ©taient bien enracinĂ©es. Peut-ĂȘtre que ce rĂ©cit peut servir, je lâespĂšre en tous cas. Propos recueillis par Edmond Sadaka ; photos coll. Fred Mella/DR et Rancurel PhotothĂšque pour la photo ci-aprĂšs 1. Sa mĂšre Ă©tant tombĂ©e malade pneumonie peu aprĂšs sa naissance Ă Annonay, la famille retourna en Italie pour quâelle retrouve un climat plus favorable Ă son Ă©tat de santĂ© _______________ Quarante-deux ans de succĂšs DĂšs lâĂ©tĂ© 1946, le groupe a Ă©tĂ© composĂ© de neuf membres. Paul Buissonneau et Jean Albert ne sont restĂ©s que quelques annĂ©es, ainsi que Marc Herrand qui sâen est allĂ© en 1952 et a eu un rĂŽle dĂ©terminant au plan musical, se chargeant entre autres des premiers arrangements vocaux, dont ceux des Trois Cloches. La formation qui reste la plus connue du grand public comportait Jo Frachon, nĂ© Ă DavĂ©zieux le 14 aoĂ»t 1919, dĂ©cĂ©dĂ© le 10 fĂ©vrier 1992, basse âą Guy Bourguignon, nĂ© Ă Tulle en 1920, dĂ©cĂ©dĂ© Ă Paris le 31 dĂ©cembre 1969, basse âą Jean Broussolle, nĂ© Ă Saint-Vallier le 2 fĂ©vrier 1920, dĂ©cĂ©dĂ© le 28 avril 1984, baryton âą Jean-Louis Jaubert, nĂ© Ă Mulhouse le 29 aoĂ»t 1920, basse âą Hubert Lancelot, nĂ© Ă Lyon le 11 septembre 1923, dĂ©cĂ©dĂ© Ă Paris le 7 mars 1995, baryton âą Fred Mella, nĂ© Ă Annonay le 10 mars 1924, tĂ©nor âą Jean-Pierre Calvet, nĂ© Ă Orgon le 12 mars 1925, dĂ©cĂ©dĂ© 16 fĂ©vrier 1989, tĂ©nor âą RenĂ© Mella, nĂ© Ă Annonay en 1926, tĂ©nor âą GĂ©rard Sabbat, nĂ© Ă Lyon en 1926, baryton. Quelques dates-clĂ©s 1943 les Compagnons sont remarquĂ©s lors dâun concert Ă Lyon par le comĂ©dien Louis Seigner qui va les recommander Ă son amie Marie Bell. Celle-ci organise quelques mois plus tard Ă Paris, Ă la ComĂ©die-Française, en mai 1944, une soirĂ©e de gala au profit des cheminots et demande aux Compagnons dây participer. Ce sera lâoccasion de la rencontre dĂ©terminante avec Ădith Piaf. âą 1946 enregistrement des Trois Cloches avec Ădith Piaf. âą 1952 arrivĂ©e dâune recrue Ă qui les Compagnons devront bon nombre de leurs tubes Jean Broussolle qui a remplacĂ© Marc Herrand ; excellent instrumentiste et compositeur, il sera aussi lâauteur ou lâarrangeur de quelque quatre-vingt-cinq des succĂšs du groupe, adaptant notamment de nombreux refrains connus du moment, français et Ă©trangers. âą 1956 autre arrivĂ©e marquante, celle de Jean-Pierre Calvet ; excellent musicien guitare, il composera avec son compĂšre Broussolle dâinnombrables succĂšs des Compagnons. âą 1972 arrivĂ©e de la derniĂšre recrue des Compagnons Michel Cassez, dit Gaston. La carriĂšre des Compagnons est aussi une sĂ©rie ininterrompue de galas Ă travers le monde. En France, ils passent rĂ©guliĂšrement Ă lâOlympia et Ă Bobino oĂč en 1966 ils restent trois mois Ă lâaffiche. Ils parviennent dans les annĂ©es 60 Ă rĂ©sister aux vagues rock et yĂ©-yĂ© qui avaient englouti dâautres tĂȘtes dâaffiche de lâĂ©poque. Les adieux dĂ©finitifs Ă la scĂšne ont eu lieu en mars 1985 au Pavillon Baltard Ă Nogent-sur-Marne. Quelques grands succĂšs Alors raconte, Au temps de Pierrot, Ce bonheur-lĂ , Cheveux fous et lĂšvres roses, LâArlequin de TolĂšde, Le jour oĂč la pluie viendra, Doux câest doux, Guitares et tambourins, Gondolier, Je reviens chez nous, Kalinka, Le GalĂ©rien, La Marmite, La Chanson de Lara, La Licorne, La Mamma, La Marie, Le Bleu de lâĂ©tĂ©, Le Marchand de bonheur, Bras dessus, bras dessous, Le Prisonnier de la tour, Le Temps des Ă©tudiants, Le Violon de tante Estelle, Les Cavaliers du ciel, Les ComĂ©diens, Les Couleurs du temps, Mes jeunes annĂ©es, RomĂ©o, VĂ©nus, Si tu vas Ă Rio, Si tous les gars du monde, Tom Dooley, Un Mexicain, Verte campagne... _______________ Discographie originale Par Mauricette Hidalgo Avant la sortie de leur premier album original, les Compagnons ont enregistrĂ© entre 1946 et 1956 prĂšs dâune trentaine de 78 tours le 1er comprenant Câest merveilleux, avec Piaf, et Margotton sâen va-t-Ă lâeau, et le 2e, la mĂȘme annĂ©e, Les Trois Cloches, avec Piaf, et Perrine Ă©tait servante. Ils ont enregistrĂ© ensuite une quarantaine de 45 tours repris pour la plupart sur des compilations 30 cm. 1956. Trop beau pour ĂȘtre vrai â Mon ami, mon ami â Chanson pour lâAuvergnat â Jâai promis Ă mon amour â Quand on sâa, quand on sâaime â Lettre Ă Virginie â Le violon de tante Estelle â Elle chante â Avec ce soleil. 25 cm Columbia FS 1056 1956. Le Tour de chant des Compagnons de la Chanson, lâOlympia. Pauvre pĂȘcheur â Le violon de tante Estelle â Alors, raconte â Les tourlourous â Sur ma vie â Le cirque â Je tâappartiens â Le roi Dagobert. 25 cm live, Columbia FS 1063 1957. Minnie Moustache. Ouverture instr. â Le petit Ăąne gris â Berceuse Ă lâinconnue â Minnie Moustache â Avant de nous embarquer â La chanson du fouet â Lâamour, câest de lâor â Si tu veux â Le cĆur en peine â Mariage indien â San Francisco. 25 cm Columbia FS 1067 1957. Si tous les gars du monde⊠Si tous les gars du monde â Reviens, Lisa â Moisson â Premier matin â CâĂ©tait hier â Marianne â Sa jeunesse â Cindy â PĂąques Ă la TrinitĂ© â Day O. 25 cm Columbia FS 1070 1958. Gondolier â Rose dâor âRonde, ronde, ronde â La guerre en dentelles â Si tu vas Ă Rio â Sarah â Au Venezuela â Le jour oĂč la pluie viendra â Un amour pleurait â MĂ©lodie perdue. 25 cm Columbia FS 1078 1959. Ă travers le monde. Fais ta priĂšre Tom Dooley â Carioca mon ami â Garde ça pour toi â Nick nack paddy whack â Dansons mon amour Hava naguila â VĂ©nus â Guitare et tambourin â Quel mazzolin di fiori â Les gitans â Un monde entier. 25 cm Columbia FS 1084 1960. Le marchand de bonheur â Verte campagne â Ronde mexicaine â Nathalie sâen va â Quâil fait bon vivre â Bras dessus, bras dessous â Allez savoir pourquoi â La guitare et la mer â Câest ça lâamore â Lâarlequin de TolĂšde. 25 cm Columbia FS 1095 1962. RomĂ©o â Marin â La marche des anges â La marmite â Lâenfant de BohĂȘme â Si tous les oiseaux â Navarone â La semaine â Le bleu de lâĂ©tĂ© â Notre concerto. 25 cm Columbia FS 1101 1964. La Mamma. La Mamma â Marie Joconde â LĂ oĂč finit le ciel â Pour une pomme â Le poĂšte pleurait â De ville en ville â Les aventuriers â Les roses rouges sont fanĂ©es â Ce jour viendra â La longue marche. 25 cm Polydor 45598 1964. Y a rien Ă faire â Entends ce message â Au printemps tu reviendras â Belle petite ville â Mets ton chapeau â Le chant de Mallory â Mon Espagnole â Que câest triste Venise â Quelquâun dâautre que toi. 25 cm Polydor 45607 1965. Ă lâOlympia. Mon Espagnole â Y a rien Ă faire â Au printemps tu reviendras â Gontran â Nitchevo ! Nitchevo ! â Des millions de soldats â La Costa Brava â Les souliers â Les Ăcossais. 30 cm live, Polydor 46163 1966. Ă Bobino. Le sous-marin vert â Surcouf â Le temps des Ă©tudiants â Le galĂ©rien â Les perruques â La chanson de Lara â Les jumelles de marine â Le prisonnier â Jour de fĂȘte en Louisiane â Les trois cloches. 30 cm live, CBS 62846 1967. Un violon sur le toit â Ciel clair, ciel gris â Swanee â Câest ma chanson â Hier un homme â John Suter â Bachianas brasileiras â Les vertes annĂ©es â Maria souviens-toi â Le toit de ma maison â Lo tu e le rose â SacrĂ©e MarlĂšne. 30 cm CBS S 63091 1967. Ă la française. Sous le ciel de Paris â La valse des lilas â La mer â Ne me quitte pas â Et maintenant â Pigalle â Sous les ponts de Paris â Les feuilles mortes â Jâattendrai â En Ă©coutant mon cĆur chanter â Que reste-t-il de nos amours. 30 cm CBS S 63156 1969. Ă Bobino, vol. 2. Comment va la vie â Lâamour est bleu â Les Ă©pouvantails â Si jâavais des millions â Quand la mer monte â La licorne â Le clown et lâenfant triste â Le petit oiseau joli â JĂ©rusalem en or â Ce bonheur-lĂ . 30 cm CBS S 63494 1969. La petite Julie â Tzeinerlin â Comme le ruisseau â Amigo prends ta guitare â Un violon sur le toit â Tant que la neige tombe en NorvĂšge â La complainte du partisan â Je reviens chez nous â Angelo â Chaque jour Ă la mĂȘme heure â Les petits musiciens des marchĂ©s mexicains â Ne viens pas Ă Paris. 30 cm CBS S 63926 1970. Les Compagnons. Le cĆur en fĂȘte â Germaine â LâĂ©toile filante â La mĂ©lodie du bonheur Do rĂ© mi â Notre monde est merveilleux â La raison de vivre â Jules Verne â Lâhomme qui se rappelle â La ritournelle de lâamour â Prends ta moustache â En Ă©coutant mon cĆur chanter. 30 cm CBS S 64245 1972. Au temps de Pierrot. Au temps de Pierrot â Dites-moi oui â La mer â Câest encore ici quâon est le plus heureux â Ma terre â Merci Satchmo â Jâaimerais bien apprendre au monde â Les petits cochons â Bobby McGee â La marche de Sacco et Vanzetti â Schwabadaba ding ding. 30 cm CBS S 64971 1973. Bleu les jours heureux. Bleu les jours heureux â Un jour ou lâautre â Parle plus bas â Le beau dimanche â Chante fort quand le cĆur est triste â Il Ă©tait une fois⊠la rĂ©volution â Viens, viens â Pluie dâĂ©tĂ©, soleil dâhiver â La chanson pour Anna â Tous les Pierrots â Que reste-t-il de nos amours ? 30 cm CBS S 65567 1973. Ă Bobino. Le chemin des Ă©coliers â MamaĂŻ â Avant lâaube â Lâoncle SĂ©bastien â Le vent dâun nouveau monde â La source de vie â Les tyroliens â Lâhistoire de lâhomme orchestre. 30 cm Spot/Sonopresse ST 69610 1975 Welcome. Welcome lâami â Monsieur Jean-Philippe â Les copains dâabord â Enfin jâai ma maison â Le petit chemin â Julia â La mouche â Chicago sur Seine â Les couleurs du temps â Amusez-vous. 30 cm Spot/Sonopresse ST 69630 1977. Le bonheur. Le loup-garou â Camarade â Le bonheur est dans le prĂ© â PoĂšme â Doux câest doux â Le grand serpent maigre â Le bonheur â Maria â Le petit roi Arthur Dupont â La gymnastique â Sur la mort dâune cousine de sept ans. 30 cm Philips 9120 260 1979. Chante-lĂ ta chanson. Chante-lĂ ta chanson â Lâoptimiste â Donne-moi le la â On se quitte â Doux câest doux â Piano piano â On a dĂ©jĂ vu ça â Maintenant que la jeunesse â DĂšs quâun enfant chante â Su canciĂłn. 30 cm Philips 9101 273 1983. Olympia 83 â Au revoir. Les comĂ©diens â Doux câest doux â Le clown et lâenfant triste â Angelo â La lĂ©gende de Stenka Razine â La chorale â MamaĂŻ â Au temps de Pierrot â Lâhomme orchestre / Pot-pourri des grands succĂšs Allez savoir pourquoi, Gondolier, Bras dessus, bras dessous, VĂ©nus, Le marchand de bonheur, Verte campagne, Si tu vas Ă Rio â Camarade â La mouche â La grande dame â Le temps des Ă©tudiants â Mes jeunes annĂ©es â Je reviens chez nous â La chanson de Lara â Ce nâest pas un adieu. 2x30 cm live, Philips 812 693 Fred Mella en solo 1987. Le CĆur dâun homme. Je chante pour ceux qui sâaiment â LâItalie chante en moi â Les Copains â Le CĆur dâun homme â FidĂ©litĂ© â Mes jeunes annĂ©es. 30 cm Mi Laur 90 001 1989. Mes fidĂ©litĂ©s. Lâarc en ciel dâun quart dâheure â Les Copains â Mes jeunes annĂ©es â Câest lâItalie qui chante en moi â La vie heureuse â Je chante pour ceux qui sâaiment â Les trois cloches â Ce fut un merveilleux temps â Mon Ave Maria â Ma fidĂ©litĂ© â FrĂšre, entends-tu ? CD WH Prod/CarrĂšre 96 642 1993. Les Grands SuccĂšs des Compagnons de la Chanson. Je reviens chez nous â Mes jeunes annĂ©es â Quâil fait bon vivre â Les trois cloches â VĂ©nus â La chanson de Lara â Bras dessus, bras dessous â Le galĂ©rien â La marchand de bonheur â Le bleu de lâĂ©tĂ© â La licorne â Verte campagne â Ave Maria. CD WH Prod/Polygram 191186 2 NB. EMI a sorti en 2007 une anthologie des Compagnons en 3 CD de 66 titres de 1946 Ă 1961, avec livret de 20 pages coffret Platinum Collection 509995 116682 3, et FrĂ©meaux et AssociĂ©s vient de publier un coffret 2 CD de 36 titres de la pĂ©riode 1946-1958, avec livret de 24 pages rĂ©f. FA 5249/Socadisc.