Quandune femme se remarie, le pĂšre doit-il toujours verser la pension alimentaire ? Le dĂ©biteur reste tenu de verser une pension alimentaire si un nouveau conjoint partage la vie du parent crĂ©ancier. En effet, le beau-pĂšre ou la belle-mĂšre n’a en principe aucune obligation d’entretien ou d’éducation envers les enfants de son conjoint.
LE CALCUL DE LA MASSE SUCCESSORALE La premiĂšre Ă©tape consiste Ă  liquider le rĂ©gime matrimonial du dĂ©funt, lorsque celui-ci Ă©tait mariĂ©. En d’autres termes, Ă  distinguer les biens appartenant au conjoint survivant de ceux relevant de l’hĂ©ritage. Une succession ne se compose en rĂ©alitĂ© que d’une fraction des biens dont le dĂ©funt Ă©tait propriĂ©taire. Or celle-ci dĂ©pend du rĂ©gime matrimonial choisi par les Ă©poux », souligne Laëtitia Lescure-Comparot, avocate Ă  Paris. Exemple, dans le rĂ©gime de la communautĂ© rĂ©duite aux acquĂȘts applicable par dĂ©faut en l’absence de contrat de mariage, le veuf ou la veuve est rĂ©putĂ©e propriĂ©taire de 50 % des biens acquis aprĂšs le mariage. ConsĂ©quence, seule la moitiĂ© du patrimoine de la communautĂ© entre dans la succession et vient ainsi s’ajouter aux biens propres du dĂ©funt, Ă  savoir ceux en sa possession avant le mariage ou reçus par donation ou succession aprĂšs cette date. Ensuite, le notaire dĂ©termine l’actif de la masse successorale. Il retient alors la valeur des biens constituant le patrimoine du dĂ©funt au jour de son dĂ©cĂšs. Mais pas seulement. Il doit Ă©galement rapporter Ă  la succession tous les biens ayant fait l’objet d’une donation de son vivant », prĂ©vient maĂźtre Lescure-Comparot. Et ce, pour leur valeur au jour du dĂ©cĂšs calculĂ©e sur la base de leur Ă©tat au jour de la donation. Ainsi, par exemple, si le dĂ©funt a donnĂ© un vieux garage il y a 15 ans Ă  l’un de ses futurs hĂ©ritiers, il sera rĂ©intĂ©grĂ© fictivement Ă  la succession pour sa valeur actuelle, comme s’il s’agissait toujours d’un vieux garage. Peu importe que l’hĂ©ritier l’ait transformĂ© en habitation et en ait fait quadrupler le prix ». Enfin, il convient de dĂ©duire du montant ainsi obtenu les dettes antĂ©rieures au dĂ©cĂšs factures en retard... ou celles contractĂ©es au moment de ce dernier. Comme, par exemple, les frais funĂ©raires ou encore les Ă©moluments du notaire chargĂ© de la succession. LA PART D’HÉRITAGE À LAQUELLE VOUS POUVEZ PRÉTENDRE En l’absence de testament, explique Barbara Thomas-David, le Code civil dĂ©signe les hĂ©ritiers de la personne dĂ©cĂ©dĂ©e en les classant par ordre de prioritĂ© et en fixant la quote-part des biens qui leur revient. » Cependant, le dĂ©funt a pu lui-mĂȘme amĂ©nager ces dispositions en indiquant d’autres lĂ©gataires que ceux prĂ©vus par la loi, par le biais d’un testament, ou encore en augmentant la part d’hĂ©ritage de son conjoint grĂące Ă  une donation entre Ă©poux. Mais il lui est impossible de dĂ©shĂ©riter ses enfants. Ceux-ci, en qualitĂ© d’hĂ©ritiers rĂ©servataires, ont toujours droit Ă  une part minimale de la succession. Votre mari femme vient de mourir et vous avez des enfants communs Tout dĂ©pend si votre conjoint avait signĂ© une donation au dernier vivant Ă  votre profit. Si tel est le cas, vous avez alors le choix entre trois options conserver un quart de sa succession en pleine propriĂ©tĂ© et les trois quarts restants en usufruit ; recevoir le tout en usufruit ; disposer de la quotitĂ© disponible en pleine propriĂ©tĂ© Ă  savoir, la moitiĂ© de la succession si vous avez un enfant, les deux tiers si vous en avez deux et un quart si vous en avez trois ou plus. En l’absence d’un tel document, vous ne disposez en revanche plus que de deux options la totalitĂ© de la succession en usufruit ou un quart de celle-ci en pleine propriĂ©tĂ©. Votre pĂšre vient de mourir, votre mĂšre est encore en vie et vous ĂȘtes le seul enfant Selon l’existence ou non d’une donation au dernier vivant liant vos parents et l’option privilĂ©giĂ©e par votre mĂšre voir cas prĂ©cĂ©dent, vous pouvez recevoir la totalitĂ© de la succession en nue-propriĂ©tĂ©, la moitiĂ© ou les trois quarts en pleine propriĂ©tĂ©, voire les trois quarts en nue-propriĂ©tĂ©. Votre pĂšre, veuf, vient de mourir et vous avez des frĂšres et sƓurs DĂšs lors que votre pĂšre n’a pas laissĂ© de testament stipulant un partage particulier, vous hĂ©ritez de tous ses biens Ă  parts Ă©gales avec vos frĂšres et sƓurs. Dans le cas contraire, en qualitĂ© d’hĂ©ritiers rĂ©servataires, vous vous partagez la rĂ©serve hĂ©rĂ©ditaire. À savoir les deux tiers de la succession si vous ĂȘtes deux enfants et les trois quarts si vous ĂȘtes trois ou plus. À la somme ainsi obtenue, s’ajoute Ă©ventuellement une part supplĂ©mentaire lĂ©guĂ©e par votre pĂšre via son testament. Votre mĂšre est morte et votre grand-mĂšre maternelle, veuve, vient de mourir en laissant deux enfants Vous venez en reprĂ©sentation de votre mĂšre et hĂ©ritez donc en lieu et place de cette derniĂšre. Vous bĂ©nĂ©ficiez en effet des mĂȘmes droits que vos oncles et tantes. À ce titre, vous recevez un tiers de la succession. Attention, si vous avez vous-mĂȘme des frĂšres et sƓurs, ce tiers est divisĂ© entre vous Ă  parts Ă©gales. Votre mari femme est dĂ©cĂ©dĂ©e et laisse des enfants d’une prĂ©cĂ©dente union LĂ  encore, tout dĂ©pend de la signature ou non d’une donation entre Ă©poux. Si vous n’en avez pas fait, vous hĂ©ritez du quart de la succession en pleine propriĂ©tĂ©. Si, Ă  l’inverse, vous avez rĂ©alisĂ© une telle donation, vous pouvez choisir parmi les trois options Ă  votre disposition. Gare nĂ©anmoins si vous dĂ©cidez de conserver la quotitĂ© disponible de la succession en pleine propriĂ©tĂ©. En qualitĂ© d’hĂ©ritiers rĂ©servataires, les enfants nĂ©s du premier lit peuvent en effet considĂ©rer que le dĂ©funt vous a privilĂ©giĂ© Ă  leur dĂ©triment. Sur cette base, ils peuvent engager en justice une action en retranchement ou en rĂ©duction pour contester la rĂ©partition du patrimoine de la succession. Votre partenaire de pacs vient de mourir Sauf s’il a rĂ©digĂ© un testament dans lequel il vous dĂ©signe comme son hĂ©ritier, vous n’avez aucun droit sur sa succession. L’ensemble de ses biens revient Ă  ses enfants, s’il en avait. À dĂ©faut, ce sont ses parents qui en hĂ©ritent ou si ces derniers sont dĂ©jĂ  dĂ©cĂ©dĂ©s, ses frĂšres et sƓurs. Votre enfant est dĂ©cĂ©dĂ© sans enfant mais laisse une veufve En cas de donation au dernier vivant ou de testament l’instituant lĂ©gataire universelle de la succession, l’épouxse de votre enfant reçoit l’intĂ©gralitĂ© de la succession. Vous pouvez cependant exercer votre droit de retour, c’est-Ă -dire reprendre les biens que vous lui aviez Ă©ventuellement donnĂ©s de son vivant. En revanche, en l’absence de donation entre Ă©poux, son conjoint hĂ©rite de la moitiĂ© de la succession en pleine propriĂ©tĂ© et la moitiĂ© restante est partagĂ©e entre vous et votre Ă©pouxse. LE SORT DU LOGEMENT DU DÉFUNT DĂšs lors que le dĂ©funt laisse sa moitiĂ© » survivante, celle-ci peut bĂ©nĂ©ficier de droits sur le bien qu’ils occupaient ensemble. Cependant, tous les couples n’ont pas les mĂȘmes droits. Tout dĂ©pend du lien qui les unissait mariage, pacs ou union libre. Ainsi, s’ils Ă©taient mariĂ©s, le veuf ou la veuve dispose d’un droit d’usage pendant un an et est donc autorisĂ©, Ă  ce titre, Ă  demeurer dans le logement», prĂ©cise Barbara Thomas-David. Avantage supplĂ©mentaire pour lui dans l’hypothĂšse oĂč il est locataire, les loyers qu’il paie pendant cette pĂ©riode sont remboursĂ©s sur le montant de la succession ». PassĂ© ce dĂ©lai de 12 mois, il peut alors, s’il n’était pas cotitulaire du bail, demander Ă  le transfĂ©rer Ă  son nom. Quant au conjoint survivant propriĂ©taire soit par indivision ou par propriĂ©tĂ© du seul dĂ©funt, il peut continuer Ă  vivre dans les lieux. Et ce sa vie durant, Ă  condition d’en avoir exprimĂ© le souhait auprĂšs du notaire chargĂ© de la succession dans l’annĂ©e suivant le dĂ©cĂšs. Si le couple Ă©tait pacsĂ©, le survivant jouit lĂ  encore d’un droit d’usage d’un an avec, pour les locataires, toujours le remboursement des loyers par la succession et la possibilitĂ© de mettre le contrat de location Ă  son nom. Mais, Ă  la diffĂ©rence des conjoints mariĂ©s, une fois ce dĂ©lai de 12 mois Ă©coulĂ©, le partenaire ne bĂ©nĂ©ficie pas d’un droit viager sur le bien en question. Qu’importe qu’il soit lui-mĂȘme copropriĂ©taire du logement. Les hĂ©ritiers peuvent le forcer Ă  vendre, sauf s’il demande l’attribution prĂ©fĂ©rentielle du logement lors du partage de la succession, ou si le dĂ©funt a lui-mĂȘme prĂ©vu ce type d’attribution dans un testament », insiste maĂźtre Laëtitia Lescure-Comparot. Enfin, s’ils vivaient en union libre, le concubin survivant n’a aucun droit sur le logement exceptĂ©, pour un locataire, celui de transfĂ©rer le bail Ă  son nom s’il n’en Ă©tait pas cosignataire. ConcrĂštement, mĂȘme s’il est propriĂ©taire du bien en indivision, il peut ĂȘtre forcĂ© par les hĂ©ritiers Ă  dĂ©mĂ©nager rapidement, sauf s’il y a un testament du dĂ©funt en sa faveur. Combien de temps avant de recevoir sa part d’hĂ©ritage ? 6 mois, 1 an, 15 ans... il n’existe aucune obligation lĂ©gale en matiĂšre de dĂ©lai de rĂ©partition des biens du dĂ©funt. DĂšs lors qu’ils ont acceptĂ© la succession, les hĂ©ritiers en deviennent propriĂ©taires en indivision. Libre alors Ă  eux de continuer Ă  gĂ©rer ensemble ce patrimoine aussi longtemps qu’ils le veulent. En revanche, dĂšs que l’un d’entre eux souhaite sortir de cette communautĂ©, le partage de la succession a aussitĂŽt lieu et chacun se voit attribuer la part lui revenant en pleine propriĂ©tĂ©. Demander l’attribution prĂ©fĂ©rentielle du vĂ©hicule du dĂ©funt Vous ĂȘtes le conjoint survivant du dĂ©funt ? En vertu de l’article 831-2 du Code civil, vous pouvez demander au notaire chargĂ© de la succession que son vĂ©hicule vous soit remis en prioritĂ© au moment du partage. Mais cela ne signifie pas pour autant que vous l’obtiendrez. Pour que cette voiture vous soit attribuĂ©e, vous devez prouver qu’elle vous est nĂ©cessaire pour les besoins de la vie courante. Attention, cette demande d’attribution prĂ©fĂ©rentielle peut Ă©galement ĂȘtre faite par tout hĂ©ritier copropriĂ©taire du vĂ©hicule du dĂ©funt.
Description« Leur conjoint est partiavec leur mÚre ! » diffusée le 08/11/2021 à 13h50 sur France 2. Nos invitées ont vécu une double trahison, encore douloureuses pour elles. Encore
Une famille recomposĂ©e, c'est l'occasion pour tout le monde de vivre des expĂ©riences enrichissantes et de partager de l'amour. Mais tout n'est pas toujours rose. Souvent, le beau-pĂšre ou la belle-mĂšre franchit sans penser Ă  mal des limites qu'il ou elle ne devrait pas limites que le beau-pĂšre ou la belle-mĂšre ne doivent pas franchir pour une discipline saineAvant de construire une relation de couple avec une personne qui a dĂ©jĂ  des enfants d’une premiĂšre union, il faut bien comprendre Ă  quel point le lien entre les parents et les enfants est important. Ce lien doit rester solide pour que la famille recomposĂ©e soit saine. Les enfants ne doivent jamais se sentir abandonnĂ©s, surtout quand une nouvelle personne arrive dans la vaut mieux ne pas avoir des comportements invasifs pour Ă©viter que la famille nuclĂ©aire ne se sente attaquĂ©e. Vous serez plus facilement intĂ©grĂ© si vous n’essayez pas d’imposer votre volontĂ© et votre mode de vie. Ne franchissez pas ces huit N’essayez pas de prendre la place du pĂšre ou de la mĂšre. Que l’union prĂ©cĂ©dente se soit terminĂ©e par un divorce ou un dĂ©cĂšs, vous ne devez pas essayer de remplacer la figure parentale. MĂȘme si vous aimez les enfants de votre conjoint comme si c’étaient les vĂŽtres, ce ne sont pas les vĂŽtres. Il faut respecter les mĂ©thodes d’éducation en vigueur dans la famille. N’exigez pas que l’on vous traite comme quelqu’un que vous n’ĂȘtes Ne frappez pas les enfants. C’est un comportement que vous ne devriez pas avoir avec vos propres enfants, mais c’est encore pire si ce ne sont pas les vĂŽtres. Quand une personne fraichement arrivĂ©e dans la famille inflige Ă  un enfant un chĂątiment corporel, cela peut dĂ©tĂ©riorer leur relation de maniĂšre irrĂ©parable. Il faut apprendre Ă  calmer son tempĂ©rament pour Ă©viter ce genre de Ne vous imposez pas comme une figure d’autoritĂ©. Les enfants en bas Ăąge, particuliĂšrement entre cinq et six ans, sont peut-ĂȘtre plus disposĂ©s Ă  accepter l’autoritĂ© du beau-pĂšre ou de la belle-mĂšre. Mais les enfants en Ăąge d’aller Ă  l’école et les adolescents acceptent mal ce genre de Ne vous mĂȘlez pas des discussions entre votre conjoint et son ex. Cela peut ĂȘtre trĂšs tentant de prendre parti dans une conversation ou une dispute entre votre Ă©poux ou Ă©pouse et son ex, mais ce n’est pas la bonne chose Ă  faire. MĂȘme s’ils ne sont plus ensemble, ils ont un lien important qui prĂ©vaut. En effet, ils ont des enfants ensemble. Le beau-pĂšre ou la belle-mĂšre doit Ă©viter de s’attribuer un rĂŽle qui n’est pas le Ne vous mĂȘlez pas non plus des discussions entre votre conjoint et ses enfants. Si vous voulez que votre relation avec votre conjoint et ses enfants perdure, il vaut mieux que vous les laissiez gĂ©rer les conflits Ă  leur maniĂšre. Une remarque maladroite au mauvais moment peut gĂ©nĂ©rer du ressentiment et de la gĂȘne dans le couple. Restez loin des moments de tension. Votre conjoint et ses enfants se dĂ©brouilleront sans Ne remettez pas en question l’autoritĂ© de l’ex de votre conjoint. Si les parents des enfants se sont mis d’accord sur certaines rĂšgles, vous ne devez sous aucun prĂ©texte revenir sur ce rĂšglement. Ce serait un manque de respect vous n’avez pas la mĂȘme relation avec ces enfants que leurs parents. Or le droit de prendre des dĂ©cisions et de fixer les rĂšgles revient aux Ne critiquez pas l’ex de votre conjoint. Cela n’a pas d’importance que ce ne soit pas quelqu’un de bien ou qu’il ou elle ait commis des erreurs. Il ne faut pas critiquer un des parents des enfants. Cela pourrait entrainer des conflits majeurs et gĂ©nĂ©rer de la rancƓur, non pas contre l’ex de votre conjoint, mais contre le beau-pĂšre ou la belle-mĂšre. De plus, votre conjoint ou conjointe pourrait se sentir attaquĂ© Ne mettez pas la pression Ă  votre conjoint et ne lui reprochez pas le temps qu’il passe avec ses enfants. Il faut trouver l’équilibre entre toutes ces limites Ă  respecter et les moments que vous devez partager en famille. Cependant, n’oubliez jamais que les enfants auront toujours davantage besoin de leurs parents que vous. Respectez ces moments d’intimitĂ© et apprenez Ă  les partager avec votre nouvelle famille pourrait vous intĂ©resser ...
Illeur a sans doute fallu un petit moment pour s'acclimater Ă  ce changement. Il leur est maintenant demandĂ© de s'adapter Ă  un autre mode de vie : la famille recomposĂ©e, avec un beau-pĂšre ou une belle-mĂšre et des enfants avec lesquels ils n'ont pas grandi. Pas facile ! Ils avaient pris l'habitude d'un parent complĂštement disponible pour Validation mĂ©dicale 15 February 2017 La question peut sembler choquante. Pourtant, mĂȘme s’il est difficile de l’avouer, certains parents ont fait le choix, ponctuellement ou au quotidien, de privilĂ©gier leur couple. Est-on, de fait, une mauvaise mĂšre ou un mauvais pĂšre ? On a menĂ© l’enquĂȘte avec Catherine Pierrat, psychologue. "Je prĂ©fĂšre mon mari/ma femme Ă  mes enfants". En France, un tel aveu est inimaginable. Et pourtant, outre-Atlantique, une maman a brisĂ© le tabou. En 2005, Ayelet Waldman, auteur israĂ©lo-amĂ©ricaine, mĂšre de 4 enfants, avouait alors dans un article du New-York Times "aimer son mari plus que ses enfants". Et d’ajouter "j’imagine ce que je devrais ressentir si je perdais l’un ou tous mes enfants. Je m’imagine dĂ©truite par la douleur. Mais malgrĂ© cela, il y a toujours un avenir aprĂšs la mort de ses enfants. MĂȘme si je perds un enfant, j’aurais toujours mon mari. Il est inimaginable d’envisager un futur aprĂšs la mort de mon mari. Bien sĂ»r que je devrais continuer Ă  vivre, mais je n’imagine ressentir plus aucun moment de joie sans lui". Un point de vue qui serait aussi partagĂ© par son Ă©poux. "M’aimer plus que nos enfants ne le dĂ©range pas. Il n’a pas le sentiment d’ĂȘtre un mauvais pĂšre", confie-t-elle. Autant de dĂ©clarations qui ont provoquĂ© un vĂ©ritable tollĂ© dans la sociĂ©tĂ© amĂ©ricaine. InsultĂ©e, immĂ©diatement qualifiĂ©e de "mauvaise mĂšre", cette jeune quadra n’est pourtant pas une exception. En 2014, la blogueuse Amber Doty affirme "J’aime mes enfants et je ferais tout pour eux. Mais, j’aime davantage mon mari". Pourquoi font-ils passer leur mariage avant leurs enfants ? Puis, c’est au tour StĂ©phanie Jankowski, professeur d’anglais et mĂšre de trois enfants, d’appuyer ces propos dans un article du site français du Huffington Post. Analysant sa vie de maman, elle assure "des moments seuls, sans les petits, sont indispensables. DĂ©solĂ©e, les enfants, mais il y a des fois oĂč Maman prĂ©fĂšre ĂȘtre dans les bras de Papa sur le canapĂ© que de jouer Ă  Candy Land pour la onziĂšme fois. Est-ce que ça fait de moi une mauvaise mĂšre ?". Poursuivant son raisonnement, la jeune femme explique "demander Ă  ses enfants de patienter une minute, ou leur dire "non" ne va pas les blesser dans leur amour-propre. Faire preuve de tendresse et d'estime envers leur pĂšre ne les dĂ©truira pas psychologiquement. Bien au contraire. En privilĂ©giant la personne avec qui l'on vit, et en ne s'occupant parfois que de soi, nous leur montrons comment respecter les autres, et se respecter eux-mĂȘmes. Etre attentif Ă  son Ă©poux, aimer nos enfants, trouver du temps pour soi... Tout cela peut coexister dans un mariage Ă©quilibrĂ© et une famille heureuse. Pour construire quoi que ce soit, il faut de bonnes bases. C'est la raison pour laquelle je continue Ă  faire passer mon mari avant mes enfants", explique-t-elle. Your browser cannot play this video. Un tĂ©moignage plutĂŽt bien accueilli par les internautes français. Mais si certains acquiescent, pour d’autres, en revanche, la hiĂ©rarchisation de l’amour conjoint ou enfant pose problĂšme. La parentalitĂ© et la vie de couple relĂšvent davantage de la conciliation. Ainsi, Catherine commente "que l’amour ne se divise pas, il se multiplie". Un point de vue confirmĂ© par notre psychologue. "Nous avons le cƓur assez grand, voire extensible pour y accueillir toutes les personnes qui nous sont chĂšres". Distinguer amour parental et amour pour son/sa partenaire InterrogĂ©e sur le sujet, Catherine Pierrat, psychologue Ă  Nice, pose le sujet "il faut dĂ©jĂ  distinguer le cas oĂč les deux adultes sont les parents des enfants et le cas d’une famille recomposĂ©e. Dans le premier cas, c’est en gĂ©nĂ©ral les deux membres du couple qui ont dĂ©cidĂ© d’avoir des enfants. Dans l’autre cas, les enfants ne sont les enfants que d’un seul membre du couple. Le positionnement Ă©motionnel est alors complĂštement diffĂ©rent. L’amour d’un parent pour son enfant n’est pas le mĂȘme que le sentiment amoureux envers son ou sa partenaire. Le sentiment amoureux ressenti par un parent pour son enfant est un sentiment diffĂ©rent de celui dĂ©crit pour un-e partenaire. On ne peut pas parler de diffĂ©rents niveaux, car ils ne peuvent pas se comparer, et ce sont des sentiments qui peuvent se vivre en parallĂšle." À voir aussi "Pour le bon Ă©quilibre d’une famille, il est prĂ©fĂ©rable de bien distinguer les rĂŽles de chacun et comprendre que les sentiments amoureux peuvent ĂȘtre multiples", souligne la psychologue. "Dans l’intĂ©rĂȘt de chaque membre d’une famille, il est important d’apprendre Ă  partager ses sentiments, ses intĂ©rĂȘts et son temps. Ce n’est pas parce qu’on devient parent que l’on ne doit plus ĂȘtre femme ou homme, et compagnon ou compagne. Tout est question d’équilibre. Nous sommes tout Ă  fait capables d’endosser plusieurs rĂŽles et de nous partager. Il est tout aussi prĂ©judiciable de se consacrer en exclusivitĂ© Ă  ses enfants, que de privilĂ©gier son mari/ sa femme par rapport Ă  ses enfants." Elle poursuit "La difficultĂ© Ă  ressentir et partager ces diffĂ©rents sentiments s’explique souvent par un parcours de vie personnel avec des blessures imprimĂ©es dans l’enfance. Dans certains cas, on relĂšve des blessures narcissiques prĂ©coces, et une immaturitĂ© affective. Pour pouvoir aimer, il faut l’avoir Ă©tĂ© soi-mĂȘme. Une enfance carencĂ©e affectivement peut engendrer ce type de difficultĂ© chez l'homme ou la femme devenu-e adulte et pĂšre/mĂšre. Et si un travail thĂ©rapeutique n’est pas fait afin de prendre conscience de ces difficultĂ©s, on peut aboutir Ă  une rĂ©pĂ©tition familiale de ce type de comportement puisque certains enfants de ces pĂšres/mĂšres pourront, Ă  leur tour, reproduire le mĂȘme schĂ©ma". Mettre la prioritĂ© sur son couple a-t-il des avantages ? "Dans la mesure oĂč l’on a Ă  Ă©lever des enfants, il incombe au parent des responsabilitĂ©s diverses garantir la sĂ©curitĂ© physique de l’enfant, subvenir Ă  ses besoins physiques, Ă  son Ă©ducation
 Et aussi et surtout Ă  son Ă©quilibre affectif et Ă©motionnel. Un enfant se construit dans le regard bienveillant et attentif du parent", insiste la spĂ©cialiste. Un manque d’amour peut donc avoir des consĂ©quences graves sur le dĂ©veloppement psychomoteur d’un enfant et sur son avenir. "Il est Ă©vident que si l’enfant ressent de l’amour dans le couple qui l’élĂšve, cela fait partie des fondations de son modĂšle parental et familial, sa construction affective, mais il ne doit pas se sentir Ă©cartĂ©, dĂ©possĂ©dĂ© des sentiments et de l’attention de ses parents", prĂ©cise Catherine Pierrat. Il ne suffit donc pas d’ĂȘtre un couple aimant pour son Ă©panouissement, il faut aussi que l’amour parental soit optimal. Le cas des familles recomposĂ©es "Depuis des dĂ©cennies, la morale sociale a imposĂ© aux parents et surtout aux mĂšres de donner tout leur amour aux enfants, au risque d’en oublier leur rĂŽle de femme. On observe trĂšs souvent dans les thĂ©rapies familiales et les thĂ©rapies de couple que l’arrivĂ©e d’un enfant peut orienter la mĂšre exclusivement vers son enfant en dĂ©laissant complĂštement son rĂŽle de compagne et de femme", souligne Catherine Pierrat. Un vĂ©ritable tabou, assumĂ© par peu de Français. Pourtant, dans les faits, certains font le choix de privilĂ©gier leur compagnon/compagne, sans se l’avouer. Ainsi Elodie, trentenaire et maman de deux ados nĂ©s d’une prĂ©cĂ©dente union, n’a pas retenu son fils aĂźnĂ© quand il a manifestĂ© le dĂ©sir de retourner vivre chez son pĂšre. Motif il ne s’entend pas avec le nouveau compagnon de sa mĂšre. Un comportement qui ne surprend pas la psychologue. "Dans le cas d’un remariage, que la femme se dĂ©tourne de ses enfants au profit de son nouveau compagnon peut s’expliquer par le fait que les enfants puissent lui rappeler sa vie prĂ©cĂ©dente et son ex-mari". Avant de poursuivre, "les enfants vont alors subir un multi-traumatisme sĂ©paration des parents, un nouvel homme et Ă©ventuellement de nouveaux enfants dans la famille et rejet de la mĂšre". Une Ă©preuve que certains enfants gardent en mĂ©moire. C’est le cas de Fernand, septuagĂ©naire. Pour lui, sa mĂšre a clairement privilĂ©giĂ© sa vie amoureuse. "AprĂšs le divorce de mes parents, alors que j’étais encore enfant, ma mĂšre a rencontrĂ© d’autres hommes. L’étĂ©, voulant profiter sa nouvelle vie, elle m’envoyait garder les vaches dans les Alpes. Sa version de la colonie de vacances
". Avoir Ă©tĂ© dĂ©laissĂ© par son pĂšre ou sa mĂšre, au profit d’une autre, une Ă©preuve, pas toujours facile Ă  assumer, mĂȘme pour des enfants devenus grands. "Il faut surtout dĂ©culpabiliser cet adulte car trĂšs souvent un enfant non aimĂ© ou dĂ©laissĂ© pense que c’est de sa faute. Ensuite, le mieux est de travailler avec lui sur ce qu’il a perçu de sa propre enfance et l’aider Ă  utiliser ses capacitĂ©s de rĂ©silience afin de dĂ©passer ce trauma et ne pas reproduire ce schĂ©ma", conclut la psychologue. Diapo Famille 14 applis pour vous faciliter la vie
Lepire c’est que c’est moi qui partais, abandonnant mon amour de plus de trente ans, la mĂšre de mes deux enfants, pour une fille de 25 ans, quasiment l’ñge de mon fils aĂźnĂ© ."
Forums pour l'entourage Par Annie1602 PostĂ© le 21/03/2020 Ă  07h34 Bonjour, Je suis une jeune femme de 36 ans, j ai deux enfants de 12 et 9 ans en garde alternĂ©e. Je me suis sĂ©parĂ© de leur papa et j ai rencontrĂ© un homme dont je suis trĂšs amoureuse. VoilĂ  un an, qu'on a une relation sĂ©rieuse. Nous vivons une semaine sur deux ensembles, la semaine dont je n ai pas mes enfants. Mon conjoint me reproche de ne pas lui prĂ©senter mes enfants afin de vivre une relation de famille font il rĂȘve. Le problĂšme est l alcool car il a toubours bu mais je ne l ai pas compris au dĂ©but de notre relation. Il me promets d arrĂȘte mais replonge toujours de plus belle au bout d un mois et ne comprends pas que je n ai pas envie que mes enfants soit confronter Ă  son problĂšme. La condition depuis le dĂ©part est que je lui prĂ©senterais mes enfants quand il aura arrĂȘter de boire. Est ce la bonne solution ? Est ce qu'il arrĂȘtera un jour ? Il passe des weekend a boire non stop... avec le confinage, il a mĂȘme fait la rĂ©serve pour le weekend ! Je suis perdu, je n ai plus confiance en ses promesses... Est ce qu'il faudrait mettre un point final a cette histoire ?? c est dur car j en ai pas envie non plus. J ai envie qu'il s en sorte. Je ne sais plus comment rĂ©agir aux problemes car il peut etre trĂšs mĂ©chant verbalement arrivĂ© a un point mais il ne se rappelle de rien et je dois prendre sur moi mais ces derniers temps je n y arrive plus.... Fil prĂ©cĂ©dent Fil suivant 9 rĂ©ponses RĂ©pondre au fil Retour
Leur conjoint est partiavec leur mĂšre ! » diffusĂ©e le 08/11/2021 Ă  13h50 sur France 2. Nos invitĂ©es ont vĂ©cu une double trahison, encore douloureuses pour elles. Encore en couple ou sĂ©parĂ©es, – Listen to Leur conjoint est partiavec leur mĂšre ! - 08/11/2021 by Ça commence aujourd'hui instantly on your tablet, phone or browser - no downloads needed. Accueil > Indivision successorale suite dĂ©cĂšs Nue propriĂ©tĂ© et usufruit La pleine propriĂ©tĂ© d’un bien comprend d’une part la nue-propriĂ©tĂ© le droit de disposer du bien, d’autre part l’usufruit le droit d’user du bien, d’en avoir l’usage ou d’en percevoir les revenus. Concernant une rĂ©sidence principale la nue-propriĂ©tĂ© est le droit de disposer de cette maison, c’est Ă  dire de dĂ©cider de la louer, de la vendre... mais sans empiĂ©ter sur les droits de l’usufruitier, l’usufruit est le droit d’habiter cette maison. Nue propriĂ©tĂ© et usufruit en cas de dĂ©cĂšs d’un conjoint avec enfants Lors du dĂ©cĂšs d’un conjoint, sa part de propriĂ©tĂ© des biens dĂ©tenus en commun entre dans sa succession, dans l’actif successoral qui revient, d’une part, au conjoint survivant et, d’autre part, Ă  ses enfants. Son conjoint hĂ©rite alors ou bien de la totalitĂ© de l’usufruit des biens du dĂ©funt, ou bien d’un quart de la pleine propriĂ©tĂ© de ces biens. Or le conjoint ou concubin survivant possĂšde dĂ©jĂ  la moitiĂ© de l’usufruit des biens communs, la moitiĂ© de la nue-propriĂ©tĂ© de ces biens communs. Suite Ă  ce dĂ©cĂšs, le conjoint ou concubin survivant a donc le choix entre possĂ©der Choix conjoint survivant Part conjoint survivant Actif successoral revenant au conjoint Part conjoint aprĂšs succession usufruit nue-propriĂ©tĂ© usufruit nue-propriĂ©tĂ© usufruit nue-propriĂ©tĂ© Choix 1/4 nue-propriĂ©tĂ© 1/2 1/2 1/8* 1/8* 5/8* 5/8* Choix de l’usufruit 1/2 1/2 1/2 0 1 1/2 *1/8 car la part du conjoint ou concubin dĂ©cĂ©dĂ© est de la moitiĂ© de la pleine propriĂ©tĂ©, soit 1/2 ou encore 4/8, et que le conjoint survivant hĂ©rite d’un quart de cette part, soit 1/4 x 4/8 = 1/8, portant sa part aprĂšs succession Ă  4/8 + 1/8 = 5/8. Choix entre pleine propriĂ©tĂ© et usufruit Il n’existe pas de solution systĂ©matiquement prĂ©fĂ©rable pour le conjoint ou concubin survivant entre choisir d’hĂ©riter d’un quart de la pleine propriĂ©tĂ© ou de la totalitĂ© de l’usufruit. Un notaire a alors pour rĂŽle de jouer pleinement son rĂŽle de conseil. Il s’agit simplement de montrer ici que, mĂȘme lorsque l’actif successoral ne comprend que la rĂ©sidence principale, le conjoint survivant est protĂ©gĂ© et peut conserver l’usage de cette rĂ©sidence principale. Dans le cas oĂč son choix porte sur la nue-propriĂ©tĂ©, les autres hĂ©ritiers possĂšdent alors 3/8 de la nue-propriĂ©tĂ© et de l’usufruit. Ces autres hĂ©ritiers se retrouvent donc en indivision avec le conjoint survivant, dont la part indivise est majoritaire 5/8. Cependant, ces autres hĂ©ritiers sont en droit, comme tout indivisaire, de demander Ă  sortir de cette indivision. Le conjoint ou concubin survivant doit alors pouvoir s’entendre sur le prix et racheter ces 3/8 de la pleine propriĂ©tĂ© des biens indivis. Dans le cas ou le choix du conjoint ou concubin survivant porte sur l’usufruit, les autres hĂ©ritiers possĂšdent alors la moitiĂ© de la nue-propriĂ©tĂ© mais n’ont aucun droit sur l’usufruit. Ces autres hĂ©ritiers ne sont donc en indivision que sur la nue-propriĂ©tĂ© et ne peuvent que vendre leur part indivise de cette nue-propriĂ©tĂ©, qui n’intĂ©resse personne, pas mĂȘme le conjoint ou concubin survivant qui n’a aucun intĂ©rĂȘt Ă  sortir de la trĂ©sorerie pour racheter la pleine propriĂ©tĂ© de sa rĂ©sidence principale. Cette seconde solution choix de l’usufruit sur la totalitĂ© des biens permet donc au conjoint, sans nĂ©cessitĂ© de disposer de trĂ©sorerie, de s’assurer de la jouissance de sa rĂ©sidence principale. Dans tous les cas, il faut rappeler que la loi du 3 dĂ©cembre 2001 a considĂ©rablement renforcĂ© les droits du conjoint survivant sur sa rĂ©sidence principale. 28 novembre 2014, par gigi Bonjour Mon mari est dĂ©cĂ©dĂ© en 2008, et sachant que nous avions fait, devant notaire, un acte en 2004 afin d’établir l’usufruit de nos biens en commun, en cas de dĂ©cĂšs et mutuellement au dernier vivant. Mon mari a eu 2 fils, issu d’un premier mariage. Je reçois, ce jour, un courrier d’un avocat qui menace d’engager des poursuites auprĂšs du tribunal, du fait que l’un des fils s’est endettĂ©, et les crĂ©anciers veulent engager des poursuites afin de rĂ©cupĂ©rer les sommes dues sur sa part. Je ne me sens pas concernĂ© par cette situation, mais je suis quand mĂȘme inquiĂšte pour l’issue de cette procĂ©dure. Suis-je rĂ©ellement protĂ©gĂ©e ? Merci d’avance pour vos rĂ©ponses 25 fĂ©vrier 2014 Bonjour, Mon pĂšre et sa soeur sont propriĂ©taires d’un terrain en indivision, hĂ©ritage de mon grand-pĂšre qui possĂ©dait Ă  lui seul ce terrain. Mon pĂšre s’est remariĂ© aprĂšs le dĂ©cĂšs de ma mĂšre. Ils n’ont pas eut d’enfant ensemble. Son actuelle Ă©pouse a cependant plusieurs enfants issus d’un autre mariage. Le terrain compris dans une ZAC en cours de construction est vouĂ© Ă  ĂȘtre vendu prochaĂźnement Ă  un promoteur. Du vivant de mon pĂšre, ai-je droit Ă  quelque chose si la vente a lieu ? Si mon pĂšre dĂ©cĂšde avant que la vente ait lieu, comment se fait le partage de sa part en indivision ? Et Comment se fera le partage des biens de mon pĂšre Ă  son dĂ©cĂšs ? Mon pĂšre est mariĂ© sous le rĂ©gime matrimonial par dĂ©faut. En vous remerciant d’avance pour vos Ă©clairages. Cordialement. 21 fĂ©vrier 2014, par db-nogent Mes parents mariĂ© depuis 1956 sans contrat de mariage sont sĂ©parĂ©s de corps depuis 1999 non divorcĂ©s Mon pĂšre vient de dĂ©cĂ©der. Il possĂ©dait une maison en moitiĂ© indivisible avec quelqu’un d’autre concubine ? et un terrain en toute propriĂ©tĂ© j’ignore les dates d’acquisitions. Il a eu un enfant portant son nom avec cette personne qui est dĂ©cĂ©dĂ©e avant lui. Quels sont les droits de ma mĂšre, de mon demi-frĂšre et les miens ? Merci., 29 avril 2013, par k1000 Bonjour, J’ai une maison en indivision avec mon conjoint concubin. Nous avons eu ensemble 2 enfants, 5 et 11 ans. Que ce passe t’il si l’un de nous deux dĂ©cĂšde ? L’autre parent a t’il le droit de continuer Ă  vivre dans la maison ? Doit-il payer des droits de succession ? Et s’il a le droit de rester dans la maison, qu’en est-il quand les enfants auront quitter le nid ? 3 mai 2013 Voir le dossier "acheter Ă  2 un immeuble" pour plus de dĂ©tails sur le droit du concubin survivant de continuer Ă  habiter le bien acquis en indivision Ă  noter droit dont ne peut pas se prĂ©valoir l’époux ou le partenaire pacsĂ© associĂ© d’une SCI. 8 avril 2013, par Coco Bonjour, mes parents nous ont donnė des parts en nue propritė et en usufruit sur une sci. Ces parts Ă©taient numĂ©rotĂ©es. Mes parents ont gardė 1/3 des parts en usufruit 65 papa et 267 maman et 0 part en nue propriĂ©tĂ© . Mon pĂšre est dėcėdė. Ils Ă©taient mariės sous le rĂ©gime de la communautė universelle. À qui reviennent les 65 parts d’usufruit de papa ? À ma maman ou a l’enfant dĂ©tenteur des parts numĂ©rotĂ©es de papa en nu-proprietė ? Merci d’avance 13 mars 2013 bonjour,la femme de mon mari est dĂ©cĂ©dĂ©e en avril 2002,mon mari n’est pas usufruitier de la maison et il est en indivision avec son fils qui avait Ă  l’époque 13 il est Ă©vident que le bien a pris de la valeur et que mon mari a effectuĂ© des travaux d’entretien rĂ©gulier du fils a quittĂ© le domicile depuis l’ñge de 18 ans sans que son pĂšre ne lui demande aucune contribution financiĂšre quand aux charges courantesimpĂŽts fonciers,notamment.Mon mari rencontre des conflits avec son fils mais souhaiterait lui rachetait sa qui s’adresser pour l’évaluation du prix de la sont les dĂ©marches Ă  suivre ?Merci 20 mars 2013 Effectivement, en cas de conflit, recourir Ă  une Ă©valuation d’expert s’impose. Un notaire est un expert Ă  recommander. J’ignore le coĂ»t de cette Ă©valuation, un visiteur aurait-il un exemple Ă  nous donner ? 25 juillet 2013 L’estimation est gratuite, l’idĂ©al est de la faire faire par un notaire, le rachat de ou des parts se fera, si votre enfant ou vos enfants sont d’accord, sinon impossible !!! vous ne pouvez racheter ou vendre sans l’accord des enfants hĂ©ritiers. Le calcul de part est selon l’ñge du mari ou femme survivant. ex un bien estimĂ© Ă  220 000 euros en juillet 2013, avec 2 enfants issus du mariage le mari ou la femme survivant ayant 47 ans 50 % de facto appartienne au vivant 60 % de la part du dĂ©funt revient au survivant, ce qui est vrai entre 40 et 50 ans ce pourcentage change Ă  la dizaine ce qui revient Ă  dire que 80 % de la maison appartient au mari ou femme soit 176 000 euros et 10 % Ă  chaque enfant soit 22 000 euros sitelle 20 fĂ©vrier 2013, par Sonia Bonjour, moi je suis UsufruitiĂšre et mes enfants donc hĂ©ritier, et je voudrais savoir si je peu mettre la maison en location ? 10 fĂ©vrier 2013, par moumoune bonjour, mon papa est dĂ©cĂ©dĂ© il y a 3 ans, et ma maman est usufruttiĂšre de la maison et des comptes bancaires. Dont la moitiĂ© me revenait normalement mais le notaire Ă  dit que non car elle en a l’usufruit. Mon problĂšme est que ma maman est tombĂ©e sur une personne qui est en train de lui vider les comptes, et que maman ne fait pas la diffĂ©rence entre euros et francs. Est ce une nouvelle loi qui dit que je n’avais pas le droit d’avoir ma moitiĂ© ? Maman a t-elle tous les pouvoirs de dĂ©penses n’importe comment ? Ai je un pouvoir pour arrĂȘter que cette personne ne profite de sa faiblesse ? Merci de votre rĂ©ponse 20 mars 2013 L’usufruitier peut disposer de ses biens. Il faudrait engager une procĂ©dure demandant la mise sous curatelle ou tutelle de votre mĂšre, consultez l’onglet "avocat" en bas de page. 29 janvier 2013, par seb Bonjour, mon pere est dĂ©cedĂ© en 2002 et ma mĂ©re a l’usufruit de la maison familiale, elle a fait mettre une pompe Ă  chaleur et a contractĂ© un prĂȘt pour la rĂšgler. Elle veut racheter ce prĂȘt par sa banque et surprise la banquiĂ©re lui a dit qu’elle n’avait pas le droit de faire un crĂ©dit immobilier n’étant que l’usufruitier. Est ce vrai, merci 26 mai 2013 bonjour Je pense qu’effectivement la banquiĂšre a raison votre mĂšre n’est que l’usufruitiĂšre et non la propriĂ©taire donc elle ne peut emprunter sur un bien qui ne lui appartient pas 3 janvier 2013, par AnĂ©mone Bonjour, je ne sais pas bien si je pose cette question au bon endroit mais je n’ai pas trouvĂ© de rĂ©ponse en cherchant sur le web, alors je tente Ma mĂšre veut faire don de sa part de la maison Ă  ses 2 enfants. Nous avons hĂ©ritĂ© l’autre moitiĂ© de notre pĂšre en indivision, elle en a l’usufruit. Le notaire dit que les droits de donation seront calculĂ©s sur la valeur totale du bien et non sur la moitiĂ©. Est-ce normal ? Merci 29 janvier 2013 Votre mĂšre possĂšde la totalitĂ© de l’usufruit, des droits seront donc calculĂ©s sur la totalitĂ© de cet usufruit dont vous ne possĂ©dez pas la moitiĂ©. Etait-ce bien votre question ? 4 dĂ©cembre 2012, par michĂšle mon pĂšre est dĂ©cĂ©dĂ© en 1974 laissant notre mĂšre avec l’usufruit de la maison nous Ă©tions 3 enfants, chacun propriĂ©taire d’ 1/3 de la maison. En 1997 un de mes 2 frĂšres est dĂ©cĂ©dĂ©, ma mĂšre a hĂ©ritĂ© de la moitiĂ© de sa part 1/2 de son 1/3 et mon autre frĂšre et moi sommes devenus propriĂ©taires de l’autre moitiĂ© divisĂ©e par 2 qui s’est ajoutĂ©e au tiers du dĂ©part dont nous Ă©tions chacun propriĂ©taire notre mĂšre vit en maison de retraite, la maison est inoccupĂ©e si nous vendons la maison aujourd’hui, comment le calcul de partage est’il fait entre notre mĂšre, mon frĂšre et moi pour le montant de la vente ? 3 octobre 2012 Mon mari est dĂ©cĂ©dĂ© le 5/2/12, je voudrais savoir combien de temps je puis rĂ©sider sans problĂšme dans notre maison. Est-ce 1 an ou 3 ans comme je l’ai entendu dire ? Merci de votre rĂ©ponse 18 octobre 2012 Il existe 2 cas de protection pour le conjoint survivant. Le droit d’usage de la rĂ©sidence principale qui dure 1 an. d’autre part si vous Ă©tiez mariĂ©s, 2 autres cas se. PrĂ©sentent. En prĂ©sence d’enfants issus de votre union, vous bĂ©nĂ©ficiez automatiquement de l’usufruit du bien, c’est Ă  dire de jouir du bien et donc d’ habiter de façon viagĂšre. si votre mari avait des enfants d’une autre union et que vous avez fait une donation entre Ă©poux autrement appelĂ© donation au dernier vivant vous. BĂ©nĂ©ficiez du mĂȘme principe. Sinon vous n’aurez le droit qu’à 1/4 en pleine propriĂ©tĂ©. 24 mai 2012, par Mon pĂšre, actuellement en rĂ©sidence de retraite, possĂšde 2 appartements le 1er Ă©tait la rĂ©sidence principale de mes parents. Ma mĂšre est dĂ©cĂ©dĂ©e en 2005. Ce logement est vide. le 2Ăš est occupĂ©e par moi-mĂȘme, Ă  titre gracieux. Je rĂšgle les charges de cet appartement. Mes parents avaient fait une donation au dernier vivant. Nous sommes 5 enfants. Chaque enfant possĂšde 1/6 de la sucession. Mon pĂšre a Ă©tĂ© placĂ© sous curatelle renforcĂ©e suite Ă  la requĂȘte d’une de mes soeurs. Veuillez m’indiquer si je suis en indivision ou en usufruit. Bien Cordialement. 19 octobre 2012 Bonjour, vous ĂȘtes en indivision avec votre papa usufruitier et vos autres frĂšres et sƓurs nu propriĂ©taires. si les biens immeubles ont Ă©tĂ© acquis par vos parents de leur vivant et qu’ils Ă©taient considĂ©rĂ©s comme des biens communs, votre papa bĂ©nĂ©ficie de la moitiĂ© de la valeur des immeubles en pleine propriĂ©tĂ©. L’autre moitiĂ© en 2005 au dĂ©cĂšs de votre mĂšre a fait l’objet du partage entre le conjoint survivant et les enfants. au dĂ©cĂšs de votre pĂšre l’usufruit "rejoindra" la valeur de la nu-propriĂ©tĂ© et vos frĂšres et sƓurs seront alors en indivision avec vous. pour rĂ©sumer la nu propriĂ©tĂ© c’est le fait d’avoir les murs de la maison, l’usufruit le droit de jouissance du bien vivre dans la rĂ©sidence principale ou percevoir les loyers d’un bien louĂ©.
Enl'occurrence sur sa mĂšre et le conjoint de cette derniĂšre. Des faits qui ont eu lieu le 13 novembre 2015, qu Des faits qui ont eu lieu le 13 novembre 2015, qu
MĂȘme avec une ambiance familiale au beau fixe, difficile de gĂ©rer tout un patrimoine avec ses beaux-enfants. Pourtant, le beau-parent et les enfants du dĂ©funt doivent composer ensemble. Aucune famille recomposĂ©e ne ressemble Ă  une autre. Si toutes sont formĂ©es d'un couple avec au moins un enfant nĂ© d'une union prĂ©cĂ©dente, la situation recouvre des rĂ©alitĂ©s trĂšs diverses. Ainsi, l'organisation de la transmission du patrimoine d'une famille recomposĂ©e se pose avec plus d'acuitĂ© que dans les autres. Car, en dĂ©pit des diffĂ©rentes Ă©volutions du droit de la famille, la loi a avant tout Ă©tĂ© rĂ©digĂ©e pour la protection des familles traditionnelles. Si le dĂ©funt n'avait pris aucune mesure pour anticiper la transmission de ses biens, sa succession est rĂ©glĂ©e conformĂ©ment aux rĂšgles Ă©dictĂ©es par le code civil. Le beau-parent hĂ©ritier La loi dĂ©signe l'ensemble des enfants communs ou non et le conjoint actuel comme les hĂ©ritiers de tout ce qui appartenait au dĂ©funt mĂȘme ses biens propres. En prĂ©sence d'enfants d'une prĂ©cĂ©dente union, la rĂ©partition est la suivante. Le conjoint hĂ©rite du quart des biens en pleine propriĂ©tĂ© ; les trois quarts restants reviennent aux enfants. Cette rĂšgle vaut, quel que soit le rĂ©gime matrimonial du couple mĂȘme en cas de sĂ©paration de biens et quelle que soit la durĂ©e du mariage. Au dĂ©cĂšs, les enfants sont parfois surpris d'apprendre qu'une partie du patrimoine de leur parent part dĂ©finitivement dans la famille de leur belle-mĂšre ou beau-pĂšre. Car, dans la mesure oĂč ils ne seront pas appelĂ©s Ă  hĂ©riter du beau-parent, les biens dont celui-ci hĂ©rite leur Ă©chappent pour toujours. Ils reviendront en effet aux hĂ©ritiers de leur belle- mĂšre ou beau-pĂšre ses enfants notamment. Ils peuvent avoir du mal Ă  l'admettre. Le problĂšme se pose surtout lorsque le mariage a Ă©tĂ© tardif ou que l'Ă©cart de patrimoine Ă©tait important entre les Ă©poux moins lorsque le couple s'est formĂ© alors que les enfants Ă©taient en bas Ăąge ou qu'un enfant est nĂ© de la recomposition familiale. Bon Ă  savoir Le dĂ©funt a pu consentir Ă  son conjoint une donation au dernier vivant en lui laissant le choix entre trois options Recevoir la totalitĂ© de la succession en usufruit ; Le 1/4 en pleine propriĂ©tĂ© et les 3/4 restants en usufruit ; Ou encore la 1/2 en pleine propriĂ©tĂ© si le dĂ©funt avait un enfant, 1/3 s'il en avait deux ou seulement 1/4 Ă  partir de trois enfants. Fonctionnement et inconvĂ©nients Le dĂ©cĂšs fait naĂźtre une situation dans laquelle les parts des proches ne sont pas matĂ©riellement distinctes. On parle d'indivision successorale. Chaque hĂ©ritier n'est pas propriĂ©taire de tel ou tel bien mais d'une quote-part de l'ensemble qui leur confĂšre des droits identiques. Le conjoint et les enfants se retrouvent ainsi propriĂ©taires indivis des comptes bancaires, des biens immobiliers, des vĂ©hicules, etc. Ils profitent des revenus notamment locatifs de l'indivision Ă  proportion de leur quote-part et contribuent aux dĂ©penses travaux, taxe fonciĂšre, etc. dans les mĂȘmes proportions. Les indivisaires doivent agir ensemble ; les dĂ©cisions Ă©tant prises de façon collĂ©giale. En cas de silence ou de refus d'un indivisaire lors d'une prise de dĂ©cision, tout peut ĂȘtre bloquĂ©. Des solutions existent pour obtenir une autorisation en justice. Mais les dĂ©marches peuvent ĂȘtre longues et coĂ»teuses. Les risques de blocage et de tensions familiales sont nombreux. D'autant que l'indivision entre le beau-parent et les enfants du dĂ©funt n'est ici pas un choix, elle est subie. Sortir de l'indivision L'indivision dure tant que les hĂ©ritiers n'y mettent pas un terme. La loi prĂ©voit que personne ne peut ĂȘtre contraint de demeurer dans l'indivision. Lorsqu'un indivisaire manifeste sa volontĂ© d'en sortir, il faut donc trouver une issue. La recherche de solution peut aussi avoir lieu avant tout conflit. Par exemple, quelques mois aprĂšs le dĂ©cĂšs, il peut ĂȘtre bon d'entamer une discussion avec l'aide de son notaire. En cas d'inĂ©galitĂ© des lots ou s'il n'y a pas assez de biens Ă  partager pour constituer des lots, ils doivent convenir du versement de soultes sommes d'argent. Le veuf ou la veuve est prioritaire pour se voir attribuer le logement du couple on parle d'attribution prĂ©fĂ©rentielle. Il peut donc vouloir racheter la part des beaux-enfants pour acquĂ©rir par exemple l'entiĂšre propriĂ©tĂ© du logement dans lequel il vit. Mais, faute de moyens, l'opĂ©ration ne sera pas toujours rĂ©alisable. De mĂȘme, il peut proposer Ă  ses beaux-enfants de racheter sa quote-part afin de sortir seul de l'indivision, celle-ci se poursuivant entre les indivisaires restants. Mais, lĂ  encore, si ces derniers ne disposent pas des fonds nĂ©cessaires, tout est bloquĂ©. C'est pourquoi il n'est pas rare qu'il faille vendre l'ensemble des biens du dĂ©funt pour que les hĂ©ritiers se partagent le prix de cession et sortent ainsi de l'indivision ; l'argent Ă©tant un bien beaucoup plus facile Ă  partager. S'ils ne parviennent pas Ă  se mettre d'accord l'un d'entre eux s'oppose au partage, Ă  la composition des lots ou Ă  la vente des biens, ils vont au-devant de sĂ©rieux problĂšmes. Car il faudra avoir recours Ă  un partage judiciaire qui peut aboutir au partage des lots par tirage au sort ou Ă  la vente de tout ou partie des biens aux enchĂšres. Notre conseil Par testament, le dĂ©funt peut priver son conjoint du quart de la succession en pleine propriĂ©tĂ© prĂ©vu par la loi, Ă©vitant ainsi l'indivision successorale avec les enfants. En remplacement, il peut lui lĂ©guer l'usufruit de tout ou partie de son patrimoine ; les enfants hĂ©ritant quant Ă  eux de la nue-propriĂ©tĂ©. Ainsi, au dĂ©cĂšs du beau-parent, l'usufruit s'Ă©teindra, et ils prendront pleinement possession et gratuitement de leur hĂ©ritage. Attention, il vaut mieux Ă©viter ce dĂ©membrement de propriĂ©tĂ© si le conjoint est Ă  peine plus ĂągĂ© que les enfants de la premiĂšre union. Ceux-ci profiteraient trĂšs tard, voire jamais, des biens transmis par leur parent. Droits du conjoint survivant en l'absence de testament ou donation entre Ă©poux → Part de la succession en prĂ©sence d'enfants Mariage ‱ Si enfants communs 1/4 en pleine propriĂ©tĂ© ou la totalitĂ© en usufruit. ‱ Si enfants de lits diffĂ©rents 1/4 en pleine propriĂ©tĂ©. Pacs et union libre Aucune* →Part de la succession en l'absence d'enfants Mariage ‱ Si les deux parents du dĂ©funt sont vivants la moitiĂ© des biens en pleine propriĂ©tĂ©, l'autre moitiĂ© Ă©tant partagĂ©e Ă  parts Ă©gales entre le pĂšre et la mĂšre. ‱ Si un seul des parents du dĂ©funt est encore en vie les trois quarts du patrimoine, le quart restant Ă©tant attribuĂ© au pĂšre ou Ă  la mĂšre encore en vie. ‱ Si les deux parents sont dĂ©cĂ©dĂ©s la totalitĂ© du patrimoine Ă  l'exception des biens immobiliers et mobiliers reçus par donation ou par succession des parents du dĂ©funt pour lesquels les frĂšres et sƓurs du dĂ©funt ont droit Ă  la moitiĂ© de leur valeur. Pacs et union libre Aucune* →Sort du logement commun Mariage ‱ Droit au logement pendant un an. ‱ Droit d'usage et d'habitation Ă  l'issue de la pĂ©riode d'un an sauf testament notariĂ© contraire. Pacs Transfert du bail au nom du survivant et droit temporaire au logement pendant un an pour les propriĂ©taires ou locataires. Union libre‱ Lorsque le bail est au nom du dĂ©funt, le survivant peut demander son transfert si le couple vivait depuis plus d'un an dans le logement. ‱ Le survivant devient titulaire du bail si le logement Ă©tait louĂ© au nom des deux sauf clause contraire du bail. ‱ Si le dĂ©funt Ă©tait seul propriĂ©taire, le survivant ne peut, en principe, rester dans les lieux. → Pension de rĂ©version Mariage Oui sous conditions Pacs et union librenon → Protection sociale Mariage Oui versement d'un capital dĂ©cĂšs sous conditions Pacs et union libreNon aucun capital dĂ©cĂšs → FiscalitĂ© Mariage et PacsExonĂ©ration de droits de succession Union libre60 % de droits de succession *S'ils n'ont pas Ă©tĂ© dĂ©signĂ©s comme hĂ©ritiers par testament, le concubin et le partenaire de Pacs survivants n'ont aucun droit sur la succession. 7aD2gkW. 299 48 140 53 379 87 107 384 50

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