1eraccord : avoir une parole « impeccable ». 2e accord : Ne jamais prendre les attaques des autres personnellement. 3e accord : ne pas faire de suppositions. Le 4e accord : toujours faire de son mieux. or Comment arrĂȘter les suppositions ? Posez des questions. Rien de mieux finalement pour ne pas faire de suppositions que de poser des
Temps de lecture 13 minutesIl y a peu, je partageais ma critique du livre de Lise Bourbeau, les 5 blessures qui empĂȘchent d’ĂȘtre c’est sur un autre gĂ©ant du dĂ©veloppement personnel que je me concentre, j’ai nommĂ©, les 4 accords ToltĂšques 4AT. TrĂŽnant fiĂšrement Ă  cĂŽtĂ© de son insĂ©parable binĂŽme sur une Ă©tagĂšre Ă  la fnac, son bandeau affirme fiĂšrement que le secret ancestral retranscrit sur ces quelques 120 pages a changĂ© la vie de 4 millions de lecteurs. Logique ; aprĂšs ĂȘtre devenu soi-mĂȘme en faisant table rase de toutes les blessures du passĂ©, il ne nous reste plus qu’à reprogrammer notre esprit sur la sagesse de Don Miguel Ruiz DMR, chaman proclamĂ© de la lignĂ©e des Chevaliers de l’Aigle », de quoi vivre pour le mieux dans le meilleur des mondes. Cette critique sera prĂ©sentĂ©e en deux temps. La partie une s’articulera autour des quatre accords, qu’elle dĂ©taillera. La seconde sera centrĂ©e sur mon avis personnel. Sommaire1 Le rĂ©sumĂ© des Quatre accords de ToltĂšques2 Critique accords par 1. Que votre parole soit a L’extrapolation du pouvoir des 2 La confusion fond/ Concluons Disons que le seul bon sens de cet accord, c’est son titre ! Tournons notre langue sept fois dans notre bouche avant de parler, comme le dit ce bon vieil adage, qui, au passage, nous prouve que DMR n’a rien inventĂ©. Soigner sa parole relĂšve d’un bon sens commun que nous avons tous, sorte de loi morale qui nous enjoint Ă  faire preuve, envers les autres, du mĂȘme Ă©gard que l’on aimerait qu’ils eussent pour nous, comme le disait dĂ©jĂ  JĂ©sus, par exemple, 2 000 ans avant DMR. Mais soit, un ouvrage bimillĂ©naire nommĂ© Bible est beaucoup moins exotique et marketing qu’un petit livre de 120 pages qui se revendique l’hĂ©ritage d’une civilisation ancestrale. Quant au dĂ©veloppement de cet accord, et bien, ce ne sont que fumisteries basĂ©es sur une version fantasmĂ©e du rĂ©el, comme expliquĂ© plus haut. 2. N’en faites jamais une affaire Concluons Disons que rien, et surtout pas son titre, n’est Ă  retenir dans ce deuxiĂšme accord ! Nous prenons les choses personnellement et le ferons toujours, car nous vivons en sociĂ©tĂ©, et l’interaction avec autrui, conjuguĂ©e Ă  la loi morale entre autres, implique que nous Ă©mettions des avis les uns sur les autres. Si Don Miguel Ruiz avait voulu ĂȘtre utile Ă  ses lecteurs, il leur aurait plutĂŽt expliquĂ© comment discerner la critique Ă  accueillir, et celle Ă  rejeter. Car, de fait, toutes les critiques ne se valent pas ; certaines nous font grandir, d’autres nous rabaissent. Certaines sont Ă©mises par des gens bien intentionnĂ©s qui optent pour une correction fraternelle, d’autres par des individus qui veulent nous dĂ©courager. Prenons des choses personnellement, oui, mais apprenons Ă  savoir lesquelles celles qui nous font grandir, celles qui nous poussent au bout de De plus, nous soulignerons comme ces accords issus de la sagesse ancestrale de DMR sont incohĂ©rents le premier enjoint Ă  avoir une parole impeccable », tandis que le second invite Ă  ne rien prendre personnellement ». Alors, je m’interroge dans le monde idĂ©al de DMR oĂč tout le monde aurait lu les 4AT et les appliquerait, quelle serait l’utilitĂ© d’avoir une parole impeccable, si, de toute façon, personne ne la prendrait personnellement ? Vous avez 4h 3. Ne faites pas de Concluons Disons qu’il ne nous faut pas suivre cet accord sans user de notre AprĂšs deux chapitres nous laissant supposer qu’autrui est un mĂ©chant qui cherche Ă  nous empoisonner par ses mots, DMR nous invite maintenant Ă  ne pas faire de procĂšs d’intention. Or, des suppositions, le cerveau humain passe son temps Ă  en faire ! Le tout est de communiquer avec autrui pourvu qu’il ne rejette pas notre parole qu’il jugerait subjectivement reprochable, et accepte d’en faire son affaire personnelle !. J’en profite pour souligner que la contradiction semble ĂȘtre l’essence mĂȘme du bouquin de DMR ; celui qui nous invite Ă  ne pas faire de suppositions, ne nous livre-t-il pas un bouquin qui en regorge ? 4. Faites toujours de votre Concluons Comme Ă  son habitude, DMR fait de l’individu et de son bien-ĂȘtre Ă©goiste et narcissique l’alpha et l’omĂ©ga de tout. Il ne faut agir que si ça nous procure du plaisir, jamais sous la contrainte ; DMR oublie-t-il que l’individu n’est pas seul sur terre et que la vie en sociĂ©tĂ© implique des contraintes avec lesquelles il faut savoir composer ? Tout n’est pas source de plaisir, et notre bien-ĂȘtre individuel n’est pas le curseur du bien et du mal, de l’acceptable ou Quand l’auteur affirme au lecteur qu’il a le droit d’ĂȘtre lui-mĂȘme », sans jamais s’encombrer de morale, tient-il compte que le plaisir de certain et leur personnalitĂ© profonde consiste au viol de petits enfants ? Quand l’auteur justifie cette injonction Ă  ĂȘtre soi-mĂȘme » au motif que nous sommes nĂ©s avec le droit d’ĂȘtre heureux », Ă  quoi s’en rĂ©fĂšre-t-il ? OĂč est-il Ă©crit que nous naissons avec le droit d’ĂȘtre heureux ? Et Ă  quelle conception du bonheur doit-on se rattacher ? Bref, que dire ? Qu’ajouter Ă  tout ce qui a dĂ©jĂ  Ă©tĂ© dit ? ImprĂ©cisions, subjectivitĂ©, effet Barnum et compagnie, DMR bullshit pour vendre, et ça marche. Le rĂ©sumĂ© des Quatre accords de ToltĂšques Le livre des 4AT s’ouvre sur une prĂ©face annonçant d’emblĂ©e le mysticisme dans lequel il s’ancre. Lors d’une courte introduction, DMR, l’auteur, explique que ses propos s’appuient sur la tradition d’une civilisation lointaine qui aurait trouvĂ© les clĂ©s du bonheur tant et si bien qu’elle n’existe plus !. Toutefois, comme son ami LB, il ne citera aucune source ni ne proposera aucun ouvrage de rĂ©fĂ©rence concernant ladite civilisation ayant inspirĂ© ses propos rĂ©volutionnaires. Justification faite de sa lĂ©gitimitĂ© Ă  Ă©crire, DMR expose une thĂ©orie qui tisse la toile de fond des 4AT qu’il dĂ©veloppera plus tard. Dans l’enfance, nos parents, la sociĂ©tĂ©, les religions et autres marqueurs environnementaux et culturels, nous assujettiraient Ă  une domestication. Ce processus, reposant sur un systĂšme de sanctions/rĂ©compenses, nous conduirait Ă  passer des accords tacites avec les autres afin d’obtenir leur reconnaissance et leur amour. AttachĂ©s Ă  ce fonctionnement, nous nous maintiendrons, Ă  l’ñge adulte, dans un processus d’auto-domestication, ignorant que ces accords qui rĂ©gissent nos vies ne reposeraient, en rĂ©alitĂ©, que sur nos peurs. Ces accords, donc, seraient nocifs et devraient urgemment ĂȘtre remplacĂ©s par 4 nouveaux accords ou plutĂŽt, 5 puisque DMR a sorti un nouveau livre abordant le cinquiĂšme – et, non, ça n’a rien Ă  voir avec le succĂšs financier gĂ©nĂ©rĂ© par le premier bouquin, voyons ! qui nous libĂ©reraient de ces schĂ©mas vampirisants. Lesdits accords Ă©tant 1- Que votre parole soit impeccable ; 2- Ne jamais en faire une affaire personnelle ; 3- Ne pas faire de suppositions ; 4- Faire toujours de votre mieux. 1. Que votre parole soit impeccable. Il s’agirait, ici, de ne parler qu’en positif de soi-mĂȘme et des autres, fond et forme. Pour DMR, impeccable » = gentil », et il suffirait de parler gentil » pour crĂ©er un monde gentil ». Effectivement, c’est du bon sens que de dire qu’il faut soigner ses mots. Ils ont un poids, une charge Ă©motionnelle. La parole joue un rĂŽle central dans les relations humaines, elle permet d’exprimer notre pensĂ©e et, se faisant, de crĂ©er un lien entre notre monde intĂ©rieur et le monde extĂ©rieur. Mais ma critique de ce premier accord porte sur deux points l’extrapolation du pouvoir des mots, et une confusion entre le fond et la forme de la parole ». Le premier point gĂȘnant, donc, Ă  mon sens, est que DMR attribue aux mots un pouvoir crĂ©ateur objectivement faux. Tout commence lorsqu’il cite la Bible ; pourquoi, d’ailleurs ? Serait-ce Ă  des fins marketing ? Je ne saurais le supposer, de peur d’enfreindre le troisiĂšme accord ! Votre parole est votre pouvoir crĂ©ateur. C’est un cadeau qui vous vient directement de Dieu. Le prologue de l’évangile de Jean, parlant de la CrĂ©ation de l Univers, dit “Au commencement Ă©tait la parole*, et la parole Ă©tait avec Dieu, et la parole Ă©tait Dieu.” ». Bon, tout d’abord, choisir une telle citation prouve le peu d’égard qu’il a pour son lecteur. Si celui-ci est athĂ©e, il y voit un argument parfaitement obsolĂšte ; s’il est chrĂ©tien, il y voit un argument parfaitement faux de fait, un chrĂ©tien un tant soit peu instruit, sait que la parole » Ă©voquĂ©e dans l’Évangile ne se rapporte pas Ă  un pouvoir universel de crĂ©er ex-nihilo, comme DMR aimerait le faire croire, mais s’en rĂ©fĂšre Ă  la Seule Personne de JĂ©sus-Christ, appelĂ© verbe de Dieu ». Quitte Ă  se la jouer religieux en citant la Bible, il aurait pu choisir un verset qui parle rĂ©ellement du pouvoir de la parole, comme celui du Livre des Proverbes qui dit que La langue a pouvoir de vie et de mort. » un pouvoir non pas crĂ©ateur mais exĂ©cutif qui s’exerce sur ce qui est dĂ©jĂ  créé car pour choisir du sort d’un homme, encore faut-il que celui-ci existe ! Ainsi, son choix de verset n’est pas anodin il atteste que l’idĂ©e dĂ©fendue par DMR est que la parole peut crĂ©er ex-nihilo Ă  partir de rien. Or, je n’ai nul besoin de le prouver le rĂ©el et la vĂ©ritĂ© nous prouvent que la parole existe comme membre d’un tout et n’a d’impact qu’en ce qu’elle engendre l’action. La parole construit. Elle ne crĂ©e pas. DMR continue d’appuyer sa pensĂ©e dĂ©viante et fantaisiste en disant que chaque ĂȘtre humain est un magicien qui peut jeter un sort par ses mots ». Il multiplie les analogies entre la parole et la magie, un refrain incessant qu’il saupoudre d’exemples toujours plus grotesques et inappropriĂ©s. La parole est si puissante qu’un seul mot peut changer une vie ou dĂ©truire l’existence de millions de personnes. Il y a quelques dĂ©cennies, la parole d’un seul homme en Allemagne a manipulĂ© toute une nation peuplĂ©e de gens intelligents. Il les a conduits Ă  la guerre, par la seule puissance de sa parole. Il a rĂ©ussi Ă  convaincre certains de commettre les actes de violence les plus atroces qui soient. Sa parole a rĂ©veillĂ© les peurs des gens et, comme une immense explosion, les tueries et la guerre ont ravagĂ© le monde entier. » Oui, il a osĂ©. DMR, celui qui prĂ©tend rĂ©volutionner votre vie, ose braver des milliers d’historiens, bafouer leurs recherches en affirmant que la Seconde Guerre mondiale et l’holocauste n’auraient pour coupable que la parole d’un dĂ©gĂ©nĂ©rĂ©. Non, ce ne sont pas des facteurs Ă©conomiques et sociaux, historiques et j’en passe qui ont contribuĂ© Ă  la barbarie nazie, NON ! C’est uniquement la parole crĂ©atrice et magique d’Adolphe Hitler qui a ouvrĂ©e, seule. DMR continue sur sa lignĂ©e d’exemples simplifiĂ©s Ă  l’extrĂȘme et caricaturaux, comme ce passage oĂč il Ă©voque que dire Ă  un ami Tiens ! La couleur de ton visage est celle des gens qui vont avoir le cancer. » suffit Ă  ce qu’il dĂ©veloppe un cancer en moins d’un an. Comme si un cancer pouvait se dĂ©velopper par seul effet nocebo, la prĂ©cision temporelle en plus ! C’est non seulement absurde, mais totalement faux, comme le dĂ©montre le rĂ©el, Ă  travers les personnes atteintes d’hypocondrie, par exemple. 2 La confusion fond/forme Mon second point de critique est que, lorsque DMR Ă©voque une parole impeccable », il s’attache aussi bien Ă  la forme qu’au fond ; nous conviendrons tous que soigner la forme est essentiel, nul besoin d’épiloguer lĂ -dessus. Mais il est trĂšs gĂȘnant que DMR affirme que le fond lui-mĂȘme doit ĂȘtre impeccable », c’est-Ă -dire gentil » ; ça laisse libre cours Ă  de nombreux excĂšs. Par exemple, selon lui, gronder son enfant bruyant reviendrait Ă  le condamner Ă  devenir timide et rĂ©primer ses Ă©motions pour ĂȘtre acceptĂ©. Mais quel dĂ©ni du rĂ©el ! Et surtout, quel dĂ©ni des autres ! L’auteur semble oublier qu’il y a un bien commun ; qu’en sociĂ©tĂ©, celui-ci surpasse le bien-ĂȘtre individuel. Si un enfant bruyant gĂȘne ses voisins, le bon sens est de se montrer ferme pour qu’il cesse d’importuner les autres. Aimer son enfant, lui rendre service, c’est lui donner des clĂ©s pour savoir vivre avec autrui dans un monde duquel il n’est ni le centre, ni le roi ! DMR, qui dit que la parole impeccable doit s’ancrer dans la vĂ©ritĂ© et dans l’amour, sait-il que la vĂ©ritĂ© est le rapport au rĂ©el ? Ignore-t-il que ce rĂ©el atteste que les paroles fermes font grandir, que les mots durs secouent ? Ignore-t-il, ce grand chaman, que nos Ă©motions nous constituent, et qu’il est naturel de les exprimer ? Qu’il est naturel d’employer des mots rudes lorsque l’on est en colĂšre, d’utiliser un vocabulaire larmoyant et dĂ©faitiste lorsque l’on est triste ? Ignore-t-il que dans un monde et une vie faite d’adversitĂ©s et d’épreuves, ne penser que positivement serait un dĂ©ni du rĂ©el, conduisant Ă  la folie ? Concluons Disons que le seul bon sens de cet accord, c’est son titre ! Tournons notre langue sept fois dans notre bouche avant de parler, comme le dit ce bon vieil adage, qui, au passage, nous prouve que DMR n’a rien inventĂ©. Soigner sa parole relĂšve d’un bon sens commun que nous avons tous, sorte de loi morale qui nous enjoint Ă  faire preuve, envers les autres, du mĂȘme Ă©gard que l’on aimerait qu’ils eussent pour nous, comme le disait dĂ©jĂ  JĂ©sus, par exemple, 2 000 ans avant DMR. Mais soit, un ouvrage bimillĂ©naire nommĂ© Bible est beaucoup moins exotique et marketing qu’un petit livre de 120 pages qui se revendique l’hĂ©ritage d’une civilisation ancestrale. Quant au dĂ©veloppement de cet accord, et bien, ce ne sont que fumisteries basĂ©es sur une version fantasmĂ©e du rĂ©el, comme expliquĂ© plus haut. 2. N’en faites jamais une affaire personnelle Ce deuxiĂšme accord explique qu’il ne faut pas se laisser atteindre par les propos que les autres peuvent tenir sur nous. Si, Ă  priori, celui-ci paraĂźt juste et plein de bon sens, lĂ  encore, DMR enlĂšve les murs porteurs de la vĂ©ritĂ© il ĂŽte d’un concept plutĂŽt vrai les principes qui en font les nuances, de sorte que son rĂ©cit devient non seulement faux, mais dangereux ! OUI ! Personne ne peut nous connaĂźtre parfaitement. Nous sommes une sorte d’image floue que les autres clarifient en y apposant leurs expĂ©riences et leur personnalitĂ©. Oui ! Parfois, les apprĂ©ciations des autres relĂšvent plus de la projection ou du fantasme que du constat factuel ! Mais s’en tenir Ă  ça est une simplification extrĂȘme ; baser tout son second accord dessus est imprudent ! À commencer par une vĂ©ritĂ© simple l’image de nous n’est pas floue pour tout le monde. Oui, certains peuvent nous aborder avec subjectivitĂ©. NĂ©anmoins, suivant l’intimitĂ© qui nous lie aux individus, ils savent des choses de nous, des Ă©lĂ©ments objectifs qui ne relĂšvent pas de leur grille de lecture personnelle, mais de l’observation d’actes rĂ©pĂ©tĂ©s que nous avons posĂ©s et qui disent quelque chose de nous. Si je prenais frĂ©quemment la parole pour dire des choses volontairement fausses, je serais une menteuse ; si je me rendais chez des amis et prenais, en cachette, un objet qui leur appartient pour l’apporter chez moi, je serais une voleuse. Tout ça tĂ©moigne d’une chose l’accord de DMR n’est pas applicable, car il existe un bien et de mal absolu dont les actions, visibles et observables, tĂ©moignent. Nous ne pourrons jamais mesurer le degrĂ© de monstruositĂ© d’Hitler, car nous ne pourrons jamais connaĂźtre la rĂ©alitĂ© de sa vie intĂ©rieure ; toutefois, qu’il ait commanditĂ© l’assassinat de 6 millions de personnes sur la base de leurs croyances religieuse, ethnie ou orientation sexuelle, nous donne une indication sur l’individu qu’il Ă©tait. Volontairement et rĂ©pĂ©titivement, il a posĂ© des actes moralement inadmissibles, objectivement mauvais, qui disent quelque chose de lui. Hitler eut pu en faire une affaire personnelle qu’on lui dise que c’est un monstre ses actes en tĂ©moignent. Un pĂ©dophile peut le prendre personnellement qu’on lui dise que c’est un dĂ©traquĂ© ses actes en tĂ©moignent. Un menteur peut en faire une affaire personnelle qu’on le dise indigne de confiance ses actes en tĂ©moignent. De mĂȘme que ces exemples, extrĂȘmes, je l’avoue, nous aussi devons parfois faire notre la critique qui nous est faite. Car c’est moralement entendable, d’une part, mais Ă©galement souhaitable de l’autre prendre les choses personnellement nous permet parfois de nous corriger. Si tous les mots des autres glissaient sur nous comme luge sur neige, quelles perspectives d’évolution aurions-nous ? Quels encouragements nous pousseraient ? De plus, DMR passe au-delĂ  de deux composantes essentielles de l’humain. Ses Ă©motions, d’abord. Nous prenons les choses personnellement, car nous avons des sentiments, des Ă©motions, et que nous sommes faits pour interagir avec le monde extĂ©rieur. Nous ne pouvons rester impassibles devant les dires d’autrui, car nous sommes constituĂ©s pour vivre avec lui. Ce qu’il pense de nous nous importe, ce qu’il en dit Ă©galement. Par la parole, les hommes s’encouragent, se soutiennent, se corrigent ; l’ĂȘtre humain est un animal social et intelligent, intelligence qui se manifeste en premier lieu par la parole ! Nous sommes liĂ©s les uns aux autres notamment par ce que nous nous disons ! Quelle sociĂ©tĂ© individualiste et impassible DMR veut-il contribuer Ă  crĂ©er en nous encourageant de cultiver l’indiffĂ©rence aux autres ? Notre capacitĂ© de jugement, ensuite. De fait, Dieu ou/ou l’évolution nous ont dotĂ©s d’un panel de mĂ©canismes nous permettant d’émettre des jugements. Nous raisonnons, nous manipulons des concepts, et nous vivons en sociĂ©tĂ©. L’équation est simple. Concluons Disons que rien, et surtout pas son titre, n’est Ă  retenir dans ce deuxiĂšme accord ! Nous prenons les choses personnellement et le ferons toujours, car nous vivons en sociĂ©tĂ©, et l’interaction avec autrui, conjuguĂ©e Ă  la loi morale entre autres, implique que nous Ă©mettions des avis les uns sur les autres. Si Don Miguel Ruiz avait voulu ĂȘtre utile Ă  ses lecteurs, il leur aurait plutĂŽt expliquĂ© comment discerner la critique Ă  accueillir, et celle Ă  rejeter. Car, de fait, toutes les critiques ne se valent pas ; certaines nous font grandir, d’autres nous rabaissent. Certaines sont Ă©mises par des gens bien intentionnĂ©s qui optent pour une correction fraternelle, d’autres par des individus qui veulent nous dĂ©courager. Prenons des choses personnellement, oui, mais apprenons Ă  savoir lesquelles celles qui nous font grandir, celles qui nous poussent au bout de nous-mĂȘmes. De plus, nous soulignerons comme ces accords issus de la sagesse ancestrale de DMR sont incohĂ©rents le premier enjoint Ă  avoir une parole impeccable », tandis que le second invite Ă  ne rien prendre personnellement ». Alors, je m’interroge dans le monde idĂ©al de DMR oĂč tout le monde aurait lu les 4AT et les appliquerait, quelle serait l’utilitĂ© d’avoir une parole impeccable, si, de toute façon, personne ne la prendrait personnellement ? Vous avez 4h 3. Ne faites pas de suppositions Cet accord explique qu’il faut prĂ©fĂ©rer le dialogue aux supputations ; lĂ  encore, un conseil plein de bon sens en apparence. Et pourtant ! Une fois n’est pas coutume, DMR oublie que l’ĂȘtre humain existe avec des prĂ©rogatives et caractĂ©ristiques intrinsĂšques. Nous sommes biologiquement conçus pour supposer ; nous disposons d’un panel d’outils nous permettant de dĂ©coder notre environnement, dont les autres font partie. Nous sommes programmĂ©s pour dĂ©crypter la peur, la joie, la tristesse ou la colĂšre sur le visage d’autrui ; programmĂ©s pour supposer qu’un ciel gris annonce une pluie prochaine, qu’un effet a sa cause, et que toute cause a sa consĂ©quence. En bref, nous analysons naturellement et inconsciemment les Ă©motions des autres, leur langage non-verbal ou les Ă©lĂ©ments naturels, et en tirons des conclusions qui sont des suppositions. DMR manque encore de nuance supposer n’est pas le problĂšme. Supposer est naturel. Le vĂ©ritable souci est lorsque nous faisons de nos suppositions une vĂ©ritĂ© absolue et intangible. Tout comme l’accord prĂ©cĂ©dent nous invitait Ă  rejeter en bloc tout propos d’autrui nous concernant, sans discerner la pertinence de ses propos, celui-ci nous invite Ă  rejeter toute forme de supposition. Pour rĂ©ajuster l’accord prĂ©cĂ©dent, nous avons dit que l’enjeu Ă©tait plutĂŽt d’apprendre Ă  discerner la pertinence des critiques ; pour rĂ©ajuster celui-ci, disons qu’il s’agit encore de sĂ©parer le bon grain et l’ivraie. Nuance, toujours ! Nous pouvons supposer quelque chose, mais nous ne devons pas en rester lĂ . Nous devons voir la supposition comme une invitation Ă  communiquer. Il nous faut poser des questions franches et ĂȘtre nous-mĂȘmes transparents quant Ă  ce que nous pensons, de sorte que nous Ă©vitons ce que la PNL nomme la lecture de pensĂ©e ». Concluons Disons qu’il ne nous faut pas suivre cet accord sans user de notre discernement. AprĂšs deux chapitres nous laissant supposer qu’autrui est un mĂ©chant qui cherche Ă  nous empoisonner par ses mots, DMR nous invite maintenant Ă  ne pas faire de procĂšs d’intention. Or, des suppositions, le cerveau humain passe son temps Ă  en faire ! Le tout est de communiquer avec autrui pourvu qu’il ne rejette pas notre parole qu’il jugerait subjectivement reprochable, et accepte d’en faire son affaire personnelle !. J’en profite pour souligner que la contradiction semble ĂȘtre l’essence mĂȘme du bouquin de DMR ; celui qui nous invite Ă  ne pas faire de suppositions, ne nous livre-t-il pas un bouquin qui en regorge ? 4. Faites toujours de votre mieux C’est accord me fait penser Ă  une situation que tous avons dĂ©jĂ  connue. Être en examen, devoir justifier notre rĂ©ponse en un nombre de mots donnĂ©s, et se rĂ©pĂ©ter Ă  l’infini, paraphraser ses paraphrases sans cesse histoire de faire du remplissage et atteindre les quotas. Ce quatriĂšme accord est exposĂ© en 8 pages. Huit pages oĂč DMR rĂ©pĂšte inlassablement la mĂȘme chose, et cherche Ă  dĂ©velopper une phrase si simple qu’elle se suffit Ă  elle-mĂȘme et se passe d’explication. Fort de son envie de donner une illusion de consistance Ă  ses Ă©crits, l’auteur dĂ©veloppe autour de la question du mieux » et de l’action de faire. Alors, qu’est-ce que notre mieux, selon DMR ? Simple notre mieux, c’est ce qui ne nous fatigue pas, ne sollicite pas nos efforts, nous procure du plaisir. Comme dans ses chapitres prĂ©cĂ©dents, l’auteur dĂ©courage son lecteur dans toute forme de surpassement quotidien en l’invitant Ă  ne pas s’acharner davantage que son mieux », mieux nĂ©buleux, au risque de se vider de son Ă©nergie et d’agir contre lui-mĂȘme ». Il ne dit rien sur les limites » de ce mieux ». Il n’explique pas Ă  quel moment la persĂ©vĂ©rance, nĂ©cessaire Ă  la croissance humaine, devient nĂ©faste. Il ne nous dit pas pourquoi il faut prĂ©server son Ă©nergie et ne pas l’investir dans ce qui peut nous Ă©lever. Qui a-t-il de plus important que ça ? Nous ne le saurons jamais. Il fait mine d’ignorer que pour faire grandir l’homme, il faut le pousser Ă  sortir de sa zone de confort. Et, dites, DMR, j’ai une question les choses ne mĂ©ritent-elles qu’on les fasse que lorsqu’on sait dĂ©jĂ  les faire ? De contre-sens en absurditĂ©s, DMR enjoint Ă  faire de son mieux » et ne pas se juger oubliant que notre mieux » Ă©tant subjectif, ne peut qu’ĂȘtre soumis Ă  notre Ă©valuation personnelle ; rĂ©pĂ©tant plusieurs fois que nous devons faire de notre mieux, ni plus, ni moins » tandis que, par dĂ©finition, notre mieux ne peut ĂȘtre moins, et que s’il pouvait ĂȘtre plus, alors ce plus serait notre mieux. De flous artistiques en nĂ©buleuses, ce quatriĂšme accord continue de jeter de la poussiĂšre dorĂ©e au lecteur, lui disant que tout ce qui compte, c’est qu’il soit heureux », qu’il soit lui-mĂȘme », qu’il ne se juge pas », bref, qu’il vive pour lui, par lui, en lui, faisant abstraction totale des autres, de la sociĂ©tĂ© et des rĂšgles, morales et lĂ©gislatives, qui la rĂ©gissent. Qu’ajouter ? DMR enfonce des portes ouvertes ; plusieurs lignes pour nous expliquer que quand tu as bien dormi, tu fais mieux de ton mieux que quand tu as mal dormi ». Merci pour cette information lumineuse. Concluons Comme Ă  son habitude, DMR fait de l’individu et de son bien-ĂȘtre Ă©goiste et narcissique l’alpha et l’omĂ©ga de tout. Il ne faut agir que si ça nous procure du plaisir, jamais sous la contrainte ; DMR oublie-t-il que l’individu n’est pas seul sur terre et que la vie en sociĂ©tĂ© implique des contraintes avec lesquelles il faut savoir composer ? Tout n’est pas source de plaisir, et notre bien-ĂȘtre individuel n’est pas le curseur du bien et du mal, de l’acceptable ou non. Quand l’auteur affirme au lecteur qu’il a le droit d’ĂȘtre lui-mĂȘme », sans jamais s’encombrer de morale, tient-il compte que le plaisir de certain et leur personnalitĂ© profonde consiste au viol de petits enfants ? Quand l’auteur justifie cette injonction Ă  ĂȘtre soi-mĂȘme » au motif que nous sommes nĂ©s avec le droit d’ĂȘtre heureux », Ă  quoi s’en rĂ©fĂšre-t-il ? OĂč est-il Ă©crit que nous naissons avec le droit d’ĂȘtre heureux ? Et Ă  quelle conception du bonheur doit-on se rattacher ? Bref, que dire ? Qu’ajouter Ă  tout ce qui a dĂ©jĂ  Ă©tĂ© dit ? ImprĂ©cisions, subjectivitĂ©, effet Barnum et compagnie, DMR bullshit pour vendre, et ça marche.
Mieuxvivre avec les 4 accords toltÚques. Tourné à la premiÚre personne, cela nous donne : Que ma parole soit impeccable Parler avec intégrité, dire uniquement ce que je
“C’est l’histoire d’un homme. Comme beaucoup, il se sent unique, quelques fois heureux, parfois triste
 et bien souvent en train de courir aprĂšs la vie de ses rĂȘves sans savoir quand il l’atteindra enfin ! Un soir pluvieux, un dealer lui propose une expĂ©rience hors du commun une drogue venue d’AmĂ©rique Latine. Une drogue censĂ©e lui procurer libertĂ©, bonheur et amour ! Rien que ça ! Dubitatif, mais en mal de sensations fortes, notre hĂ©ros se laisse tenter sans se douter un instant de l’expĂ©rience dans laquelle il s’engage
” Et si cette drogue menant au bonheur n’était pas une substance illicite mais une nouvelle façon de penser, voir, sentir, parler ? C’est ainsi que je considĂšre les 4 accords ToltĂšques de Don Miguel Ruiz. IntriguĂ©e ? Je vous invite Ă  continuer votre lecture pour dĂ©couvrir ces 4 rĂšgles de vie aux effets impressionnants
 A la recherche du bonheur perdu “SitĂŽt le cachet avalĂ©, notre hĂ©ros sentit rapidement sa tĂȘte tourner, s’engourdir
 Et il eut alors une rĂ©vĂ©lation
” Une dĂ©finition de la sagesse PlutĂŽt que de dĂ©finir le bonheur, je vous propose de nous intĂ©resser Ă  la dĂ©finition de la sagesse car la sagesse mĂšne tout simplement au bonheur ! La sagesse peut ĂȘtre dĂ©finie comme l’application du bon sens dans deux directions complĂ©mentaires distinguer dans nos expĂ©riences de tous les jours ce qui fait souffrir de ce qui apaise se dĂ©tacher des choses qui font souffrir et renforcer celles qui apaisent ÉnoncĂ© ainsi, cela semble simple, n’est-ce pas ? Tentons alors de trouver ce qui nous fait le plus souffrir
 Le livre de la loi C’est ici qu’intervient Don Miguel Ruiz, l’auteur de ces 4 fameux accords
 “Combien de fois paie-t-on pour une seule erreur ? RĂ©ponse des milliers. L’ĂȘtre humain est le seul animal sur terre qui paie des milliers de fois pour chacune de ses erreurs. [
] Nous commettons une erreur, nous nous jugeons, nous nous dĂ©clarons coupables et nous nous punissons. [
] Et chaque fois que nous y repensons, nous nous jugeons Ă  nouveau, puis encore une fois, et ainsi de suite.” Et si la source de nos plus grands tourments Ă©tait
 nous-mĂȘme ? Ou plus prĂ©cisĂ©ment cette petite voix de notre juge intĂ©rieur qui Ă©nonce ces critiques incessantes
 “Tu es gros”, “Tu es nul”, en se basant sur son recueil de lois exprimant la “bonne façon d’ĂȘtre, de faire”. Ce livre de la Loi est constituĂ© par l’ensemble des croyances et rĂšgles que nous nous sommes forgĂ©es par Ă©ducation ou expĂ©rience. Cela va de “il ne faut pas arriver en retard” Ă  “je suis un trĂšs mauvais danseur” en passant par “Il faut mettre de la crĂšme solaire en Ă©tĂ©â€. Des accords limitants Ces rĂšgles que nous avons progressivement acceptĂ©es sont nos accords ». Nous y croyons dur comme fer ! Et pourtant certains sont faux depuis le dĂ©but et nous limitent. En effet, on ne nait pas mauvais danseur
 par contre, quelqu’un peut nous le rĂ©pĂ©ter jusqu’à ce que nous y croyions ! Pourtant, il y a fort Ă  parier qu’avec de l’entrainement, ces 2-3 passes de rock qui nous paralysent ne soient plus si impressionnantes ! 4 nouveaux accords pour tout changer “
Du fond de son coeur, il savait dĂ©sormais que la plupart de ses dĂ©mons, de ses peurs Ă©taient dĂ»s Ă  ces accords implicites dont il n’avait jamais eu conscience mais qui rĂ©gissaient pourtant sa vie. L’illumination lui vint alors il lui fallait les remplacer par quelque chose de plus fort
” Et pour ça, les ToltĂšques – peuple antique d’AmĂ©rique du Sud – proposent une solution. Passer avec nous-mĂȘme 4 nouveaux accords. 4 accords sages pour limiter notre malheur. 4 accords Ă  travailler tous les jours, Ă  renforcer, jusqu’à ce qu’ils dĂ©passent nos accords limitants et les dissipent
 Et en pratique ? “L’effet Ă©tourdissant de la drogue s’estompa et laissa notre ami avec ces 4 nouveaux accords
 Leur simplicitĂ© et leur puissance l’avaient marquĂ© Ă  jamais. Il se jura de les appliquer dĂ©sormais
” Le kiff* * effet grisant ressenti pendant l’usage de drogue Les effets de ces accords sont rĂ©ellement impressionnants dĂšs lors que nous les mettons en place. Prise de recul dans les situations oĂč notre Ă©go est mis Ă  mal, fin des ruminations infinies dues aux suppositions
 La “premiĂšre fois” procure un effet grisant ! MĂȘme si tout n’est pas pour autant sous contrĂŽle. La parole impeccable a en effet un coĂ»t aprĂšs toutes ces annĂ©es d’habitudes nĂ©fastes ! La descente* * retour dĂ©sagrĂ©able Ă  l’état prĂ©-kiff Les 2 premiers accords sont sans doute les plus difficiles Ă  maĂźtriser. Sous leur apparence simple se cache une longue gymnastique mentale en vue de parvenir Ă  les appliquer au “moment juste”. C’est-Ă -dire avant de mĂ©dire ou de prendre personnellement une remarque dont notre Ă©go a peur. Si nous n’y parvenons pas, ne nous laissons pas abattre ! Le plus dommage serait de se dĂ©courager en jugeant l’exercice trop difficile, ou en laissant notre juge intĂ©rieur nous en qualifier d’incapable. Se rendre compte Ă  posteriori que nous n’avons pas appliquĂ© un accord n’est pas mal ! Au contraire, ça fait partie de l’entrainement de rĂ©aliser que nous aurions pu rĂ©pondre diffĂ©remment Ă  une situation. C’est ici que le 4e accord fait d’ailleurs son office ne pas nous juger et nous efforcer de faire de notre mieux. La prochaine prise de conscience sera encore plus rapide
 jusqu’à ce qu’elle finisse par prĂ©cĂ©der notre pensĂ©e ! Les fix* * doses de drogue pour rĂ©atteindre l’état de kiff Pour ancrer les 4 accords ToltĂšques, rien ne vaut un entraĂźnement rĂ©gulier ! L’important est de pratiquer rĂ©guliĂšrement pour crĂ©er une habitude. Vous pouvez par exemple choisir de travailler un accord par jour pendant 3 semaines le lundi la parole impeccable, le mardi ne pas en faire une affaire personnelle, etc.. Une fois habituĂ© aux accords, le plus dur reste Ă  faire continuer Ă  pratiquer pour ne pas laisser les anciens accords reprendre le dessus. Pour cela rien ne vaut des petits rappels/ancrages visuels. Vous pouvez par exemple programmer une notification de temps-en-temps sur votre smartphone, Ă©crire et encadrer les accords dans vos toilettes
 ou bien utiliser un des fonds d’écrans pour tĂ©lĂ©phone ci-dessous ! Cliquez sur les images pour les tĂ©lĂ©charger en grandeur nature Pour conclure “Au fil des mois, notre hĂ©ros se dĂ©tacha parfois de ses nouveaux accords, mais les renoua Ă  chaque fois, encore et encore. Et Ă  chaque fois il gagna une dose de libertĂ© et de sĂ©rĂ©nité  Aujourd’hui c’est un homme, qui comme beaucoup, se sent unique. Souvent, il est heureux car il sait se rĂ©jouir des petites et grandes choses
 Mais par dessus tout, il ne court plus aprĂšs ses rĂȘves il Ă©crit les accords qui lui permettent de les vivre !” Et vous ? Qu’aimeriez-vous faire de ces 4 accords ? Je suis convaincu que la communication est la base de tout succĂšs ou Ă©chec dans nos vies. Et bien souvent, elle est le fruit d’une histoire, d’un environnement et du cadre qu’il impose
 C’est l’origine de ma passion pour les 3 sujets de ce blog communication, psychologie, sociologie.
ParOlivier Clerc. " Quoi qu’il arrive, n’en faites pas une affaire personnelle ", Ă©nonce le deuxiĂšme accord. " Rien qu’en appliquant ce deuxiĂšme accord " dit don Miguel, " vous commencerez Ă  briser des dizaines de petits accords qui vous font souffrir ". Ne plus prendre les choses personnellement, c’est en effet retirer Ă  autrui Les accords toltĂšques sont, avec la loi de l’attraction, la grande tarte Ă  la crĂšme du dĂ©veloppement personnel. Vous ĂȘtes choquĂ©s par cette phrase ? Parfait. Respirez un grand coup pour oxygĂ©ner votre amygdale et tĂąchez de vous rappeler que vous ne vous rĂ©sumez pas Ă  ce que vous pensez. ? RĂ©ceptif ? Alors dĂ©bunkons. 1/ Petit rappel des quatre accords toltĂšques Les quatre accords toltĂšques, c’est un livre qui caracole en tĂȘte des ventes au rayon dĂ©veloppement personnel. L’ouvrage de Don Miguel Ruiz a passĂ© le million d’acheteurs francophones Ă  l’heure oĂč j’écris ces lignes. Si vous ĂȘtes un fidĂšle de mon travail vous savez que je distingue le dĂ©veloppement personnel productiviste et le dĂ©veloppement personnel spirituel. Les accords toltĂšques se situent dans la branche spirituelle. Le quatriĂšme de couverture nous annonce que l’auteur est fils de guĂ©risseuse et petit-fils de chaman. Puisqu’il est possible de trouver des informations utiles mĂȘme dans les endroits les moins frĂ©quentables sectes, partis politiques, BFMTV, gardons-nous de jeter le bĂ©bĂ© avec l’eau du bain et intĂ©ressons-nous Ă  ces quatre accords. a. Que votre parole soit impeccable Le premier accord toltĂšque ressemble Ă  un dicton de grand-mĂšre. D’ailleurs, ma grand-mĂšre me gardait lorsque j’étais enfant et elle me rĂ©pĂ©tait rĂ©guliĂšrement de tourner sept fois ma langue dans ma bouche avant de parler. Elle n’a pourtant jamais Ă©crit de livre. Elle n’était ni chamane ni mexicaine, elle Ă©tait fĂ©ministe et xĂ©nophobe – sacrĂ© mĂ©lange, vous en conviendrez. Qui n’a jamais tenu des propos blessants lors d’une scĂšne de mĂ©nage pour les regretter quelques minutes plus tard ? RĂ©flĂ©chir Ă  ses paroles et Ă©viter de tenir des propos qu’on regrettera dix minutes plus loin, cela semble relever du bon sens le plus Ă©lĂ©mentaire. Le premier des accords toltĂšques semble donc intelligent autant que banal. Il n’est pas facile Ă  mettre en Ɠuvre, mais il paraĂźt lĂ©gitime. Sauf que les arguments de Don Miguel Ruiz sont pour le moins discutables. Le chapitre commence par une rĂ©fĂ©rence Ă  la Bible, rien de moins. En effet, le livre de la GenĂšse affirme qu’au commencement Ă©tait le logos. Étant athĂ©e, mĂȘme si je peux considĂ©rer certains textes religieux comme des mĂ©taphores psychologiques, j’apprĂ©cie moyennement l’utilitĂ© d’une telle rĂ©fĂ©rence. Bien sĂ»r, vous pourrez me rĂ©torquer qu’il s’agit lĂ  d’un dĂ©bat idĂ©ologique. Le problĂšme, c’est que ce n’est qu’un dĂ©but. Quelques pages plus loin – page 39 de l’édition 2005 pour ĂȘtre prĂ©cis – l’auteur tient les propos suivants Chaque ĂȘtre humain est un magicien. Par notre parole, nous pouvons soit jeter un sort Ă  quelqu’un, soit l’en libĂ©rer. Exemple je vois un ami et lui fais part d’une opinion Tiens ! La couleur de ton visage est celle des gens qui vont avoir le cancer. S’il Ă©coute cette parole et s’il est d’accord avec, il aura un cancer dans moins d’un an. Telle est la puissance de la parole. » Lamentable. Hilarant, aussi, quand on sait que d’aprĂšs le quatriĂšme de couverture l’auteur aurait fait des Ă©tudes de mĂ©decine et serait chirurgien. Quand je vous dis que le titre ne fait pas la compĂ©tence. Nous sommes face Ă  un cas de pensĂ©e magique, ce que qui relĂšve en Spiral Dynamics du mĂ©ta-systĂšme VIOLET. Comment prendre la suite du livre au sĂ©rieux ? Tom Hardy tentant d’appliquer la parole impeccable chĂšre Ă  Don Miguel Ruiz. b. Quoi qu’il arrive, n’en faites pas une affaire personnelle. J’aime bien cette idĂ©e. Ce qui sous-tend cette rĂšgle de vie, c’est que les gens ne peuvent vous connaĂźtre rĂ©ellement. Ainsi, leurs apprĂ©ciations relĂšvent plus souvent de la projection ou du fantasme que du constat factuel, que l’on parle d’apprĂ©ciations positives ou nĂ©gatives. Comme tous les autres accords toltĂšques, le prĂ©cepte a toutefois des limites. D’une part, les gens vous connaissent plus ou moins bien en fonction de l’intimitĂ© de vos Ă©changes, de la durĂ©e de votre relation et de leur finesse psychologique. Non, nous ne sommes pas tous Ă©gaux en matiĂšre d’empathie et de biais cognitifs. Certaines personnes arrivent Ă  percevoir certains de vos traits de caractĂšre avec acuitĂ©. D’autre part, si un inconnu Ă©mĂ©chĂ© vous prend Ă  partie pendant une soirĂ©e, savoir qu’il ignore votre identitĂ© n’enlĂšve rien au dĂ©sagrĂ©ment de l’agression. J’évite les rassemblements ritualisĂ©s, mais je me souviens d’une fĂȘte de la musique Ă  Paris, il y a dix ans de cela. J’accompagnais un groupe d’amis et nous dansions prĂšs de la Seine quand, soudain, un solide gaillard enchaĂźna plusieurs coups de poing au visage d’un jeune homme qui se trouvait dans la foule. Certes, ils ne semblaient pas se connaĂźtre et l’agressĂ© pouvait toujours ne pas le prendre personnellement », mais c’était bien lui et personne d’autre qui ramĂšnerait un vilain coquard Ă  son domicile. Ne pas prendre les choses personnellement est une piste intĂ©ressante pour rĂ©duire nos tensions face Ă  l’adversitĂ© ou ne pas se laisser aveugler par des compliments infondĂ©s, mais attention Ă  ne pas en faire l’outil d’une rationalisation, mĂ©canisme de dĂ©fense trĂšs prisĂ© par certains pour faire face aux Ă©motions dĂ©plaisantes. Dans certains cas, il est bon de prendre les choses personnellement. Vous ĂȘtes au centre de votre expĂ©rience du monde et c’est bien Ă  vous qu’arrivent les choses que vous vivez. Quand vous serez face Ă  une personne qui passe clairement Ă  cĂŽtĂ© de ce que vous ĂȘtes, et croyez-moi cela arrivera, alors il sera pertinent de ne pas en faire une affaire personnelle. c. Ne faites pas de suppositions Avec les accords toltĂšques, le meilleur cĂŽtoie le pire. Certes, ce micro chapitre – huit pages – invite le lecteur Ă  prĂ©fĂ©rer le dialogue aux supputations. En soi, c’est plutĂŽt un bon conseil. Combien de couples enchaĂźnent disputes et quiproquos parce que les partenaires ne formulent pas leurs besoins clairement ? Combien d’entreprises perdent de l’argent par manque de communication interne ? Le troisiĂšme accord toltĂšque est finalement un rappel de logique Ă©viter les procĂšs d’intention. NĂ©anmoins, il ne faudrait pas oublier que nous sommes biologiquement conçus pour faire des suppositions. Nous sommes mĂȘme douĂ©s pour ça. Homo sapiens est en effet dotĂ© d’outils lui permettant de dĂ©coder les Ă©motions de ses pairs. L’amygdale, par exemple, joue un rĂŽle dans la capacitĂ© Ă  identifier la peur sur le visage d’un tiers. D’un point de vue Ă©volutif, c’est un avantage. Imaginez deux chasseurs-cueilleurs A et B discutant dans la jungle. Un serpent passe derriĂšre le protagoniste A. Ce dernier ne peut pas le voir, mais la peur se lit sur le visage de B. DĂ©crypter la soudaine expression de peur sur le visage de B permettra peut-ĂȘtre Ă  A de s’écarter Ă  temps du danger potentiel. Évidemment, ce qui est avantageux dans certains cas peut aussi nous mener Ă  notre perte. Les phĂ©nomĂšnes de panique gĂ©nĂ©rale, les mouvements de foule qui aboutissent parfois Ă  la mort par Ă©touffement ou piĂ©tinement sont aussi l’expression de notre aptitude Ă  lire les Ă©motions dans le langage non verbal de nos congĂ©nĂšres. Le professeur Xavier n’a que faire du troisiĂšme accord toltĂšque. La tĂ©lĂ©pathie, c’est classe. Comme avec le conseil prĂ©cĂ©dent, il vous appartient de sĂ©parer le bon grain et l’ivraie. Comprendre qu’une personne a peur ne nous permet pas nĂ©cessairement de comprendre pourquoi elle a peur. Poser des questions franches, dire ce que vous pensez, autant de rĂšgles Ă©lĂ©mentaires pour Ă©viter ce qu’on appelle en programmation neuro-linguistique la lecture de pensĂ©e. D’ailleurs la Communication Non-Violente de Marshall Rosenberg permet d’aller vers une communication plus transparente et authentique. Reste que dans certaines situations compĂ©titives, nous en serons rĂ©duits aux supputations. d. Faites toujours de votre mieux Ce conseil me pose un problĂšme. D’une part, il m’évoque une injonction qui fleure bon le mĂ©ta-systĂšme BLEU*. D’autre part, d’un certain point de vue nous faisons dĂ©jĂ  tous de notre mieux, mĂȘme quand nos actes nous paraissent lamentables. Je ne me lancerais pas ici dans une digression sur le libre arbitre, mais dans la mesure oĂč ne ne choisissons ni notre environnement ni notre capital gĂ©nĂ©tique, on peut se demander ce qui relĂšve de la libertĂ© de faire ou non de notre mieux. N’épiloguons pas sur cet accord et rĂ©capitulons. * se rĂ©fĂ©rer une fois encore Ă  mon article introductif sur Spiral Dynamics 2/ PensĂ©e magique, recettes de grand-mĂšre et protoscience Plus de cent pages pour dĂ©cliner quatre recettes de grand-mĂšre c’est un peu long, si pertinentes soient les recettes en question. Certes, le livre a au moins le mĂ©rite d’ĂȘtre facile Ă  lire, et c’est sans doute pour cela qu’il s’en est vendu plus que d’exemplaires de La Horde du Contrevent. Reste un sĂ©rieux problĂšme de fond. a. La protoscience des accords toltĂšques J’ai volontairement fait l’impasse sur les hypothĂšses qui servent d’environnement aux accords toltĂšques c’est le moment d’y revenir. Pour faire court, votre vie n’est qu’un rĂȘve. Le monde des hommes, les sociĂ©tĂ©s, notre expĂ©rience quotidienne, tout ceci n’est qu’un rĂȘve. Vous la sentez venir la pseudo psychologie quantique ? Chamanisme oblige, Don Miguel Ruiz fonde son discours sur une tradition, un hĂ©ritage. Le bon vieux appel Ă  l’anciennetĂ©. Sauf qu’évidemment, ce n’est pas parce que c’est issu d’une tradition ancestrale que c’est pertinent. Et le pire, c’est qu’il y a dans cette maniĂšre de voir des Ă©lĂ©ments qui recoupent les acquis de disciplines plus rĂ©centes et plus scientifiques. Les accords toltĂšques, ou Matrix sans kung-fu ni sape BDSM. C’est tout de suite moins stylĂ©. L’affirmation tout n’est qu’un rĂȘve » rejoint la cĂ©lĂšbre formule de Korzybski, la carte n’est pas le territoire ». Quand Ruiz rappelle que l’attention est la capacitĂ© d’ĂȘtre sĂ©lectif et de se concentrer uniquement sur ce que l’on veut percevoir » pour introduire l’idĂ©e que notre attention au sens le plus large serait orientĂ©e par le conditionnement reçu dans notre famille, notre Ă©ducation et notre milieu social, il reprend sans le savoir des notions d’hypnose, de programmation neuro-linguistique et d’analyse transactionnelle. Sauf que lesdites disciplines sont bien plus Ă©laborĂ©es et complexes que les affirmations religieuses qui prĂ©sident aux accords toltĂšques. b. Simplification du rĂ©el et pensĂ©e magique Il sera toujours moins onĂ©reux d’acheter un livre Ă  7 euros que d’investir dans une formation Ă  150 euros, et toujours plus simple de prĂ©fĂ©rer les 125 pages des accords toltĂšques aux 432 pages de l’inĂ©galable Des scĂ©narios et des hommes de Claude Steiner. Si le dĂ©veloppement personnel Ă©tait une disciplinaire culinaire, les accords toltĂšques reprĂ©senteraient le croisement improbable entre recettes de grand-mĂšre et junk food. Puisque finalement nous faisons dĂ©jĂ  tous de notre mieux, je ne vous blĂąmerais pas de dĂ©marrer votre odyssĂ©e personnelle avec le livre de Ruiz. Vous pouvez considĂ©rer que les humains sont tous reliĂ©s par une appartenance Ă  la Pachamama, aprĂšs tout les questions environnementales ne connaissent pas de frontiĂšres. Vous pouvez considĂ©rer les rĂšgles sociales comme le fruit d’un rĂȘve collectif, mĂȘme si je vous incite Ă  lire Henri Laborit et son Éloge de la fuite pour en avoir une approche Ă©tayĂ©e par la biologie. Mais par pitiĂ©, ne pensez pas que vous donnerez le cancer Ă  quelqu’un avec une phrase malicieuse. Il est de mon devoir de vous mettre en garde contre ce genre d’affirmations fallacieuses. La pensĂ©e magique est une tentation rĂ©currente dans le dĂ©veloppement personnel. Beaucoup de personnes prĂ©fĂšrent chercher des solutions faciles plutĂŽt que faire face Ă  la complexitĂ© du monde et de leurs problĂ©matiques personnelles. La vie est complexe et le travail sur soi souvent difficile, douloureux mĂȘme. Je ne suis pas lĂ  pour vous vendre du rĂȘve. Les accords toltĂšques, mĂȘme expurgĂ©s de leur pensĂ©e magique, restent un livre de vacances. Du dĂ©veloppement personnel de plage. Lisez-en un rĂ©sumĂ© pour gagner du temps et sautez directement dans le grand bain. Vous voulez transformer votre vie en profondeur ? Personne ne fait une transatlantique en restant sur le sable. Vous aimez ? Inscrivez-vous !La cyberlettre, ce sont des articles privĂ©s envoyĂ©s chaque mois dans votre boite mail. J'y partage mes recherches et mes inspirations en psychologie, biologie, entrepreneuriat et crĂ©ativitĂ©.
2 Ne pas prendre les choses personnellement. 3- Ne pas faire de suppositions. Peu Ă  peu vous parviendrez Ă  vivre sans jugement. Vous aurez un regard positif sur vous-mĂȘme et sur les autres. Don Miguel Ruiz partage ensuite plusieurs clĂ©s pour mettre en place les 4 accords toltĂšques dans notre vie.
Les accords toltĂšques sont des principes rĂ©digĂ©s par Miguel Ruiz en 1997. Ils ont pour but de permettre Ă  l’individu de se sentir davantage libre et Ă©panoui. Ils contribuent au lĂącher prise, permettent de s’éloigner de toute forme de pollution psychique ruminations, suppositions, projections, remords, regrets
 et constituent une philosophie de vie. 1. Que votre parole soit impeccable Parlez de façon claire, dites uniquement ce que vous pensez rĂ©ellement. Exprimez-vous quand cela en vaut la peine et n’utilisez pas votre parole contre les autres ni contre vous-mĂȘme. Prenez conscience du pouvoir de la parole et utilisez-la Ă  bon escient. Partagez des mots bienveillants, sages, vrais. Ne partagez pas de mots blessants, de propos infondĂ©s ni de mensonges. 2. Ne prenez rien personnellement Ne vous tenez pas responsable de ce que font ou disent les autres. En effet, les pensĂ©es et les actes des autres leur appartiennent et font partie d’une rĂ©alitĂ© qui leur est propre. Or leur rĂ©alitĂ© n’est pas forcĂ©ment la vĂŽtre. Ainsi, ne vous laissez pas envahir par ce qui ne vous concerne pas. Leur vĂ©ritĂ© personnelle n’est pas votre vĂ©ritĂ© personnelle. 3. Ne faites pas de suppositions Vous ne pouvez pas contrĂŽler les pensĂ©es ni les actes des autres. Ainsi, il est inutile de vous projeter dans des rĂ©flexions interminables et sans issue vous n’ĂȘtes pas dans la tĂȘte des autres. Vous ne pouvez pas savoir ce qu’ils pensent rĂ©ellement. Chacun a sa maniĂšre de penser, sa façon de comprendre les choses, de les apprĂ©hender et de les encaisser. Tous ces facteurs font que votre vision des choses et vos ressentis ont de grandes chances d’ĂȘtre diffĂ©rents de ceux des autres et ainsi, vos suppositions ne sont que des spĂ©culations qui ne mĂšneront Ă  rien. IntĂ©ressez-vous Ă  ce qui vous concerne, Ă  ce que vous pouvez gĂ©rer. Nous avons dĂ©jĂ  suffisamment Ă  faire avec nos propres pensĂ©es et Ă©motions
 Pourquoi en plus s’occuper de celles des autres ? 4. Faites toujours de votre mieux Faites de votre mieux dans toutes les circonstances. Vous n’aurez alors pas Ă  culpabiliser, Ă  vous auto-juger, ni Ă  avoir des regrets. En effet, si les choses tournent mal, cela ne dĂ©pendra plus de vous. Donnez donc le meilleur de vous-mĂȘme dans chaque situation. Exploitez vos capacitĂ©s personnelles de façon optimale et soyez indulgent avec vous-mĂȘme votre mieux » d’hier n’est pas forcĂ©ment le mĂȘme que celui d’aujourd’hui. En tous les cas, vous ne pourrez jamais vous en vouloir d’avoir fait de votre mieux. Nous entendons rĂ©guliĂšrement parler des quatre accords toltĂšques, or avec la collaboration de son fils, Miguel Ruiz a ajoutĂ© en 2010 un cinquiĂšme accord qu’il est intĂ©ressant de prendre en compte. 5. Soyez sceptique, mais apprenez Ă  Ă©couter. Ne croyez pas que vous dĂ©tenez la vĂ©ritĂ© ultime, ni que quelqu’un d’autre la dĂ©tient. Prenez en compte les intentions dissimulĂ©es derriĂšre les paroles pour mieux apprĂ©hender le message qui est vĂ©hiculĂ©. Utilisez le doute pour remettre en question chaque message que vous dĂ©livrez ou que vous recevez afin de discerner la vĂ©ritĂ©. N’oubliez pas que les pensĂ©es et les actes des autres font partie d’une rĂ©alitĂ© qui leur est propre et qui est distincte de la vĂŽtre. Ne jugez pas les autres. Tentez plutĂŽt de les comprendre depuis leur point de vue, avec leur expĂ©rience, leurs connaissances et leurs dispositions. La vĂ©ritĂ© personnelle de l’un n’est pas la vĂ©ritĂ© personnelle d’un autre. Ainsi, c’est en Ă©tant dans le respect, la tolĂ©rance et le non-jugement tant envers les autres qu’envers vous-mĂȘme, en donnant le meilleur de vous-mĂȘme dans l’instant prĂ©sent, en cessant les projections et interprĂ©tations inappropriĂ©es, que vous deviendrez petit Ă  petit plus conscient, plus serein et plus Ă©panoui. En espĂ©rant que cet article vous ait plu, Vous pouvez rĂ©server votre consultation en cliquant ici. Anne-Laure.
AprÚsla parole impeccable, voici comment ne rien prendre contre soi.Société de coaching et de développement personnel basée en Suisse et composée de plusieu

Que votre parole soit impeccable Parlez avec intĂ©gritĂ©. Dites ce vous pensez vraiment. Évitez d’utiliser la parole pour vous exprimer contre vous-mĂȘme ou pour mĂ©dire autrui. Utilisez la puissance de la parole dans un sens de vĂ©ritĂ© et d’amour » Le verbe est crĂ©ateur. Encore plus que la pensĂ©e, tu formules avec conviction par la parole un souhait, une intention dans laquelle tu donnes un souffle de vie Ă  une idĂ©e. Que cela soit consciemment ou inconsciemment, tes paroles portent vers l’extĂ©rieur tes intentions et par la Loi de l’attraction tu attires Ă  toi tout ce qui est susceptible de se manifestĂ© en retour. Si ton regard intĂ©rieur est sombre, alors ta vision sur le monde sera sombre elle aussi. Cultive la joie, le calme, le contentement pour attirer Ă  toi la sĂ©rĂ©nitĂ©. Un adage recommande de tourner ’7 fois sa langue dans sa bouche’’ avant de parler. Pour cela, je te conseille d’appliquer les 3 filtres de Socrate. Ne parler que si ta parole est utile, vraie et remplie de bontĂ©. Sans quoi, abstiens-toi de parler. Si ce que tu dis n’a aucun fondement, l’énergie dĂ©ployĂ©e pourrait se retournĂ© contre toi. Le mensonge, l’agressivitĂ©, la culpabilitĂ© envers toi-mĂȘme ou envers autrui n’est que le reflet de ta propre souffrance que tu imputes Ă  l’autre. ’C’est la faute de l’autre’’. C’est un manque de responsabilitĂ© que de ne pas assumer son comportement en incriminant ton entourage. Ose exprimer ton point de vu sans orgueil. Fais des demandes les plus claires possibles pour obtenir des rĂ©ponses simples et franches. Ne dit pas ce que tu penses mais dit ce que tu ressens. Parles de toi et non de l’autre. ’Ce que tu me dis me blesse, tu peux me le dire calmement
’’. Et non ’tu te moques de moi ! Tu ne comprends jamais rien ! ’. L’usage de la parole pour mĂ©dire, pour critiquer, pour culpabiliser va te dĂ©truire et t’éloigner de ton Etre profond basĂ© sur l’Amour vĂ©ritable. Si tu as de la gratitude envers moi, j’en aurais envers toi. Si tu es Ă©goĂŻste avec moi, je le serais avec toi. Sers-toi de la parole de façon appropriĂ©e. Utilise la parole pour partager ton amour. Fais-toi ce cadeau pour commencer. Dit-toi combien tu es formidable, combien tu es fabuleux. Dis-toi combien tu t’aimes. Sers-toi de la parole pour rompre avec tout ce qui te fait souffrir. Quoi quil arrive, n’en faites pas une affaire personnelle Vous n’ĂȘtes pas la cause des actes d’autrui. Vous n’ĂȘtes pas la cause de leurs rĂ©actions. Ce que les autres disent et font ne sont qu’une projection de leur propre rĂ©alitĂ©. Lorsque vous ĂȘtes immunisĂ©s contre leurs opinions, leurs attitudes, vous n’ĂȘtes plus la victime de souffrances inutiles.⁠ Ce qu’il se passe dans votre vie est lĂ  pour vous faire grandir, pour vous apporter une leçon de vie, une richesse intĂ©rieure » A chaque fois qu’une personne te critique, en fait, elle se juge, elle parle d’elle-mĂȘme. Elle voit en toi ses propres faiblesses et imperfections. ’Oh miroir, mon beau miroir’’
 ! La part de son Ego tourmentĂ© lui fait croire ’qu’elle n’est pas assez bien ou Ă  la hauteur de’’. Elle voit en toi une capacitĂ© ou la maĂźtrise qu’il lui fait tant dĂ©faut. Pourquoi se culpabiliser de choses inutiles ? Bien souvent, nous pensons ĂȘtre responsables de ce que les gens pensent de nous. Dans ce cas, nous sommes dans une interprĂ©tation. Tu n’es aucunement responsable de ce que les autres font. Tu n’es jamais responsable des actions d’autrui. Leurs actions dĂ©pendent d’eux-mĂȘmes. Chacun vit dans sa propre rĂ©alitĂ© selon ses convictions et ses influences. Quand tu prends conscience de devoir prendre du recul sur ce qu’il t’arrive, tu t’évites de nombreux dĂ©sagrĂ©ments. C’est ta vĂ©ritĂ©, celle de personne d’autre. C’est un point de vue personnel. Ta colĂšre, ta jalousie, tes Ă©motions envahissantes disparaissent trĂšs vite dĂšs que tu prends l’habitude de cet accord. Tu n’as plus besoin de l’approbation des gens. Il te suffit d’avoir confiance en toi pour effectuer des choix responsables. Lorsque tu comprends tout ceci et que tu refuses de prendre quoi que ce soit personnellement, les commentaires et actions des gens ne peuvent plus te blesser. Ne faites pas de suppositions Communiquez, dialoguez aussi clairement que possible avec votre entourage, afin d’éviter les malentendus. Ayez le courage de poser des questions simples et d’exprimer ce que vous voulez et ressentez vraiment » Comme tu as peur de dĂ©ranger, de demander des explications, tu prĂȘtes des intentions Ă  autrui ou tu extrapoles une situation. Tu fais des suppositions que tu crois ĂȘtre vraies. Parfois, tu maintiens ces suppositions par orgueil et tu donnes tort Ă  l’autre. Les mensonges, les non-dits, la mauvaise foi se retournent systĂ©matiquement contre toi. La sur enchĂšre de justifications t’éloigne de la vĂ©ritĂ© du CƓur. La tristesse, les drames, la peur sont les fondements de ’notre corps de souffrance’’. La plupart du temps ces suppositions sont faites trĂšs vite, inconsciemment, pour ’dĂ©fendre ta position’’. Sois factuel, sois rationnel. N’écoute plus cette petite voix qui voit le cĂŽtĂ© nĂ©gatif des choses. Souvent, cela entraine des incomprĂ©hensions dans tes relations et les gens que tu es censĂ© aimer. Pour Ă©viter les conflits intĂ©rieurs ou envers une personne, exprime-toi clairement. Dit ce que tu ressens et non pas ce que tu penses. Souvent nos pensĂ©es sont pleines de prĂ©jugĂ©s, de colĂšre. Tu parles ’de l’autre’’ sans vraiment le connaitre et tu fais des suppositions car quelque chose te dĂ©range en toi. Alors qu’en parlant de toi, tu exprimes tes sentiments, tes impressions. Tu dis tes rĂ©elles attentes et comment tu vis les choses sans attaquer ton entourage inutilement. Faites toujours de votre mieux Chaque situation vous demande de vous adapter. Quelques soient les circonstances, agissez simplement. Eviterez de vous juger systĂ©matiquement. Donnez le meilleur de vous-mĂȘme Ă  chacune de vos actions sans avoir Ă  les regretter par la suite. » Peu importe que tu sois pĂ©tillant ou fatiguĂ© durant ta journĂ©e. Tant que tu fais de ton mieux, tu n’as plus Ă  te juger. Tu n’as plus Ă  avoir de sentiment de culpabilitĂ©, de honte ou de dĂ©nigrement. En faisant toujours de ton mieux, tu sors de la croyance que tu ne vaux rien. Sort auquel nous avons tous Ă©tĂ© soumis. ’Faire de ton mieux’’, c’est de te donner les moyens d’agir dignement, tout en Ă©tant fiĂšre de l’effort que tu as pu fournir Ă  un moment prĂ©cis. Chaque situation vous demande de vous adapter. Quelques soient les circonstances, agissez simplement. Eviterez de vous juger systĂ©matiquement. Donnez le meilleur de vous-mĂȘme Ă  chacune de vos actions sans avoir Ă  les regretter par la suite. » Peu importe que tu sois pĂ©tillant ou fatiguĂ© durant ta journĂ©e. Tant que tu fais de ton mieux, tu n’as plus Ă  te juger. Tu n’as plus Ă  avoir de sentiment de culpabilitĂ©, de honte ou de dĂ©nigrement. En faisant toujours de ton mieux, tu sors de la croyance que tu ne vaux rien. Sort auquel nous avons tous Ă©tĂ© soumis. ’Faire de ton mieux’’, c’est de te donner les moyens d’agir dignement, tout en Ă©tant fiĂšre de l’effort que tu as pu fournir Ă  un moment prĂ©cis. Le rĂŽle de la sophrologie C’est avant tout un ’accord’’ avec nous-mĂȘme de transmuter nos doutes en force, de changer de paradigme, de philosophie de vie pour ĂȘtre au plus prĂšs de votre vĂ©ritĂ© et de l’instant prĂ©sent. La sophrologie permet de se centrer. Ainsi, tu comprends mieux qui tu es en appliquant et en respectant tes valeurs. Une fois que tu as pris du recul sur une situation ou que tu t’es dĂ©tachĂ© d’une personne, tu es plus Ă  mĂȘme de prendre conscience de tout ce qui se joue rĂ©ellement. Une fois installĂ© dans ton corps, ton mental plus serein, arrĂȘte sa perpĂ©tuelle rumination. Il n’est plus soumis Ă  de vieux schĂ©mas qui te font faire des suppositions alambiquĂ©es. Tu ne te tourmentes plus pour le moindre petit tracas. Tu n’en fais plus une affaire personnelle car tu acceptes de ne pas tout contrĂŽler. Tu acceptes plus facilement de te laisser porter et surprendre par la vie. Puis les exercices d’intĂ©gration te font voir que la perfection est inutile mais qu’elle t’enferme. Tu acceptes que faire de son mieux, c’est de faire selon son envie selon ces capacitĂ©s du moment. Naturellement, selon la Loi de cause Ă  effet, tes paroles deviennent plus justes. Tu comprends toute la puissance des mots. Tu vois combien il est important de te reconnecter Ă  ta dignitĂ© et reprendre ta souverainetĂ©.

41views, 7 likes, 0 loves, 0 comments, 1 shares, Facebook Watch Videos from Optim'OM: DĂ©tachez vous de l'opinion des autres. Suivez le deuxiĂšme accord ToltĂšque et ne prenez rien personnellement Don Miguel Ruiz AprĂšs avoir lu les livres de Don Miguel Ruiz et eu l’occasion de le rencontrer au Mexique, voici dix ans, j’ai continuĂ© d’utiliser les principes exposĂ©s dans Les Quatre Accords ToltĂšques. J’ai d’ailleurs Ă©crit Ă  l’époque une sĂ©rie d’articles sur les outils toltĂšques que propose Don Miguel, qui sont parus dans divers mĂ©dias français et suisses. C’est avec les deuxiĂšme et troisiĂšme accords toltĂšques que j’ai rencontrĂ© le plus de difficultĂ©s Quoi qu’il arrive, n’en fais pas une affaire personnelle » et Ne fais pas de suppositions ». Cela tient sans doute Ă  leur formulation nĂ©gative, en ne
 pas ». On sait en effet aujourd’hui que le cerveau, et plus particuliĂšrement le subconscient, a du mal Ă  comprendre les ordres nĂ©gatifs, voire – pire – qu’il fait exactement ce qu’on lui intime de ne pas faire. Dites par exemple Ă  un enfant sur son vĂ©lo, Ne t’approche pas trop de ce trou ! », et – devinez quoi ? – il se dirigera droit dessus et tombera dedans. TrĂšs tĂŽt, dans la vie, j’ai pris l’habitude de prendre le contre-pied de mes propres pensĂ©es, d’inverser et de retourner mon point de vue. Je faisais cela au dĂ©but par jeu et par simple curiositĂ©, mais, par la suite, j’ai compris qu’un point de vue unique ne permet jamais d’avoir une vision complĂšte de ce qu’on observe, de mĂȘme qu’un seul spot lumineux produira immanquablement une ombre de l’autre cĂŽtĂ© de l’objet qu’on Ă©claire. Il faut au minimum deux spots – idĂ©alement plusieurs – pour Ă©viter les ombres. DĂšs lors, chaque fois que j’avais du mal Ă  appliquer les deuxiĂšme et troisiĂšme accords toltĂšques, je faisais ce qu’il m’était naturel de faire je les inversais. Les rĂ©sultats se rĂ©vĂ©lĂšrent si intĂ©ressants que j’ai fini par en faire deux Renversements d’Accord ToltĂšques, comme j’aime Ă  les appeler, et que j’ai Ă©laborĂ© au fil des ans une maniĂšre de travailler avec eux que d’autres ont Ă©galement trouvĂ© utile. À titre de complĂ©ment au Don du Pardon, je vous offre donc ces deux Renversements d’Accord ToltĂšques ci-dessous, tirĂ©s des deuxiĂšme et troisiĂšme accords de Don Miguel Prenez tout personnellement » et Faites de nombreuses suppositions » ! Le premier Renversement d’Accord ToltĂšque Prenez tout personnellement » Quand j’ai commencĂ© Ă  mettre en pratique Les Quatre Accords ToltĂšques, j’avais du mal Ă  appliquer le deuxiĂšme, Quoi qu’il arrive n’en faites pas une affaire personnelle » ou, en abrĂ©gĂ©, Ne prenez rien personnellement ». C’est vrai comment s’y prend-on ? Bien sĂ»r, j’ai suivi les instructions de Don Miguel qui explique que ce que les autres disent de moi n’a en rĂ©alitĂ© rien Ă  voir avec moi. Mais Ă  mes yeux, cette approche comporte un danger cachĂ©, surtout quand on l’applique de maniĂšre simpliste elle peut pousser les gens – comme on le voit parfois dans le milieu du dĂ©veloppement personnel – Ă  s’enfermer dans une bulle. DĂšs lors, Ă©videmment, tout ce que dit autrui cesse de les affecter, de les faire rĂ©agir. Mais le risque est de se retrouver ainsi complĂštement coupĂ© des autres ! Quoi que disent les gens, ces personnes-lĂ  rĂ©pondent, C’est ton affaire », C’est ton problĂšme », C’est ton point de vue », C’est toi qui vois cela comme ça », etc. L’échange n’est plus vraiment possible, tout glisse sur elles comme l’eau sur les plumes d’un canard. Or, ne pas prendre les choses personnellement » ne signifie pas ne pas les prendre du tout ! Le but n’est pas de devenir impermĂ©able, insensible, isolĂ©. Par ailleurs, je m’étais rendu compte que, lorsque je prends les choses personnellement, c’est toujours parce que les jugements et les remarques nĂ©gatives d’autrui sont venus faire Ă©cho Ă  toutes les critiques que je m’adresse Ă  moi-mĂȘme. C’est comme lorsqu’on gratte la corde de rĂ© d’une guitare et que, par rĂ©sonance, la mĂȘme corde d’autres instruments se trouvant Ă  proximitĂ© – guitare, violon ou piano – se met Ă  vibrer Ă  son tour. Mes rĂ©actions Ă  ce qu’autrui dit ou fait m’indiquent donc quels sont les jugements que je continue d’avoir sur moi-mĂȘme. Par consĂ©quent, en les utilisant de maniĂšre judicieuse, ces rĂ©actions peuvent en rĂ©alitĂ© m’aider Ă  les identifier et Ă  m’en dĂ©faire. J’ai donc dĂ©cidĂ© de Tout prendre personnellement », de dĂ©libĂ©rĂ©ment laisser les autres appuyer sur mes boutons, d’observer ce que cela dĂ©clenchait en moi, sans essayer de m’y soustraire ou de l’éviter. DĂšs que je me suis mis Ă  fonctionner ainsi, j’ai dĂ©veloppĂ© une conscience encore plus aigĂŒe de ce qu’autrui dĂ©clenchait chez moi. SitĂŽt que j’identifiais un jugement intĂ©rieur en moi – c’est-Ă -dire la raison interne de ma rĂ©action Ă  des dĂ©clencheurs externes – j’utilisais les outils que dĂ©crit Don Miguel dans Pratique de la Voie ToltĂšque et d’autres que j’ai dĂ©couverts au fil des ans pour me libĂ©rer de ce jugement contre moi-mĂȘme. Je commençais gĂ©nĂ©ralement par identifier l’origine de ce jugement. On a en effet tendance Ă  se juger de la mĂȘme maniĂšre que nous jugeaient nos parents, nos professeurs et autres figures d’autoritĂ©, quand nous Ă©tions enfants. Petit, je n’avais pas d’autre choix que d’accepter les Ă©tiquettes que me collaient les adultes, mais devenu grand Ă  mon tour, je me rends bien compte – si je prends le temps de les remettre en question – que ces jugements sont biaisĂ©s, partiels et inexacts. L’opinion d’autrui l’est toujours, d’ailleurs personne n’est 100 % objectif Ă  notre sujet. En prenant conscience de cela, pas seulement globalement, mais jugement par jugement, opinion par opinion, j’ai progressivement retirĂ© Ă  autrui le pouvoir de me juger et de me dĂ©finir, ou – plus exactement – le pouvoir de laisser ces jugements et dĂ©finitions avoir le moindre impact sur moi. Olivier Clerc J’ai constatĂ© que chaque fois que je parvenais Ă  identifier et Ă  me libĂ©rer de l’un des jugements que je portais sur moi-mĂȘme, je me libĂ©rais du mĂȘme coup des critiques de mĂȘme nature Ă©manant des autres, qui cessaient de m’affecter
 sans pour autant que j’aie Ă  me couper de ces personnes ou Ă  ne pas Ă©couter et recevoir ce qu’elles disaient. Comme le dit le cinquiĂšme accord toltĂšque Soyez sceptique, mais apprenez Ă  Ă©couter ». Or, plus je me libĂšre de mon propre juge intĂ©rieur, plus je suis libre des jugements d’autrui, moins j’ai la moindre chose Ă  craindre ou Ă  dĂ©fendre, ce qui me permet d’ĂȘtre tout Ă  fait ouvert et rĂ©ceptif Ă  ce que disent les autres. Le Renversement d’Accord Prenez tout personnellement » est donc un bon moyen d’identifier la façon dont les rĂ©flĂ©chissent dans notre direction notre propre nĂ©gativitĂ© envers nous-mĂȘmes. L’opinion et les jugements d’autrui n’ont de pouvoir que dans la mesure oĂč ils ont cet effet miroir. Musicalement parlant, c’est nous qui donnons aux autres le pouvoir de nous faire rĂ©agir, en conservant en nous des cordes dissonantes, susceptibles d’entrer en rĂ©sonance avec les propos dĂ©sagrĂ©ables qu’ils peuvent tenir. SitĂŽt que nous avons Ă©liminĂ© cette corde dissonante de notre registre ou – image plus pertinente ici – que nous l’avons rĂ©-accordĂ©e sur ce qu’il y a de meilleur en nous, nous ne rĂ©sonnons plus de la mĂȘme maniĂšre. Les vibrations nĂ©gatives de notre entourage ne dĂ©clenchent plus rien chez nous elles nous traversent librement, sans nous affecter le moins du monde. Nous restons tout Ă  fait capables d’entendre ce qui nous est dit, d’en apprendre mĂȘme quelque chose ne serait-ce que le point de vue de notre interlocuteur, ce qu’il projette sur nous, mais nous n’avons plus de rĂ©actions personnelles nĂ©gatives, puisque nous ne portons plus ces jugements-lĂ  contre nous-mĂȘmes. Il y a, je trouve, quelque chose de jubilatoire Ă  pouvoir passer de la crainte de prendre les choses d’une maniĂšre personnelle – et de l’effort d’éviter Ă  tout prix de telles rĂ©actions – Ă  l’acceptation de rĂ©agir personnellement Ă  ce que les gens peuvent dire ou faire. On finit mĂȘme par inviter consciemment des rĂ©actions de ce genre, afin de mieux se connaĂźtre et d’avoir de prĂ©cieux indices sur ce qu’il reste Ă  transformer en soi, pour progresser vers la libertĂ© intĂ©rieure. On aborde alors chaque journĂ©e en se disant, Qu’est-ce que je vais apprendre sur moi aujourd’hui de mes interactions avec mon conjoint, ma famille, mes voisins et mes collĂšgues ? Quelles rĂ©actions vont-ils Ă©ventuellement dĂ©clencher en moi ? ». Quand on les accueille avec cette attitude-lĂ , nos rĂ©actions ne nous font plus peur, nous ne les fuyons plus, nous ne craignons plus qu’elles soient le signe que nous ne sommes pas assez spirituels ou Ă©voluĂ©s ». Nous les interprĂ©tons au contraire comme les symptĂŽmes rĂ©vĂ©lateurs de ce qui cherche Ă  se rĂ©soudre et Ă  guĂ©rir en nous. Et rien n’empĂȘche d’en faire un jeu ! Cette approche n’est pas forcĂ©ment destinĂ©e Ă  tout le monde y en a-t-il une qui le soit ?. À vous de voir si elle vous convient ou non. Mais, rappelez-vous les vĂ©ritĂ©s et les outils spirituels sont pareils Ă  des fruits dĂ©licieux, gorgĂ©s de vie. Si quelqu’un vous offre une mangue parfumĂ©e et juteuse, vous n’allez pas l’encadrer pour la mettre au mur de votre chambre, ni la disposer religieusement sur un petit autel privĂ© pour brĂ»ler de l’encens devant, en priant. Non. Vous allez mordre joyeusement dedans, y planter les crocs, en savourer le jus et l’arĂŽme, la rĂ©duire en bouillie dans votre bouche avant de l’avaler. Puis, votre systĂšme digestif en triera mĂ©ticuleusement les composants, de sorte que vous finirez par en assimiler tous les nutriments essentiels dont vous avez besoin vitamines, sucres, oligoĂ©lĂ©ments, etc. avant de rejeter dans vos urines et vos selles tout ce qui ne vous sert pas. Les vĂ©ritĂ©s spirituelles qui nous sont offertes sont appelĂ©es Ă  subir le mĂȘme sort. Nous devons joyeusement les dĂ©guster, en extraire les Ă©nergies et la vie qu’elles contiennent, puis faire un tri en fonction de notre propre structure et de nos besoins. Il nous reste alors Ă  intĂ©grer ce qui nous est utile, puis Ă  Ă©liminer les parties que notre organisme, notre ĂȘtre intĂ©rieur, ne peut assimiler. VoilĂ  ce que tout maĂźtre spirituel authentique attend de ses apprentis ou de ses disciples. Une telle attitude est d’ailleurs un excellent antidote aux attitudes sectaires que dĂ©veloppent certains, qui nuisent autant au guide spirituel qu’à ses dĂ©vots fanatiques. Il faut parfois savoir trahir la forme, ou tout au moins la changer, pour rester fidĂšle au fond. Le second Renversement d’Accord ToltĂšque Faites de nombreuses suppositions » Le troisiĂšme accord toltĂšque – Ne faites pas de suppositions » – Ă©tait encore plus difficile Ă  appliquer pour moi que le second. Moi, ne pas faire de suppositions ? La bonne blague ! Autant demander Ă  un singe de ne pas faire de grimaces. Je fais des suppositions tout le temps ! Bien sĂ»r, il y a de nombreuses situations oĂč je peux facilement arrĂȘter d’en faire, et le troisiĂšme accord toltĂšque m’a Ă©tĂ© bien utile pour cela. Par exemple, au lieu d’essayer de deviner ce que pense quelqu’un, ce qu’il a l’intention de faire, je peux parfaitement le lui demander ! Chaque fois que c’est possible, cette attitude permet d’éviter tous les problĂšmes et conflits qui voient le jour simplement parce qu’on s’imagine ce que les autres ont en tĂȘte ou dans le cƓur, qu’on leur prĂȘte des intentions, au lieu de vĂ©rifier directement auprĂšs d’eux ce qu’il en est. Mais il y a aussi de multiples situations oĂč on l’on ne peut pas demander ce qui motive les actes, propos ou dĂ©cisions d’autrui. Je ne peux pas demander au conducteur qui me double dans un virage ce qui le pousse Ă  rouler aussi dangereusement. Je ne peux pas demander Ă  un ami qui est en retard et injoignable par tĂ©lĂ©phone, pourquoi il n’est pas Ă  l’heure. Je ne peux pas demander Ă  un leader politique pourquoi il a pris telle dĂ©cision qui a sur ma vie un impact que je dĂ©plore. Et ainsi de suite. De toute Ă©vidence, nous sommes tous confrontĂ©s Ă  des Ă©vĂ©nements au sujet desquels il nous est impossible de savoir ce qui se passe vraiment, d’en connaĂźtre les tenants et aboutissants, de sorte que nous tentons naturellement de deviner ce que nous ignorons, faisant spontanĂ©ment des suppositions quant aux causes et aux intentions en jeu dans ce que nous observons. Mais, quand on y regarde de plus prĂšs, le problĂšme n’est pas que nous fassions des suppositions. Le vrai problĂšme, me suis-je rendu compte, n’est pas de faire des suppositions, au pluriel ; c’est de faire une supposition, au singulier, puis de croire qu’elle est vraie. En effet, si nous n’y prĂȘtons pas attention, notre premiĂšre supposition dĂ©coule le plus souvent des intentions nĂ©gatives que nous prĂȘtons – ce qui implique clairement que ce sont les nĂŽtres – aux autres. DĂšs lors, Ă  travers le comportement d’autrui, nous rĂ©agissons personnellement Ă  nos propres intentions, aprĂšs les avoir projetĂ©es sur lui ! Pour Ă©viter cela, et au lieu de ne faire aucune supposition – ce qui est trop demandĂ© Ă  un mental comme le mien – j’ai rĂ©solu de m’astreindre Ă  faire au moins deux suppositions contraires, dans toute situation, voire davantage trois, quatre, cinq ! Par exemple un conducteur me fait une queue de poisson dans le trafic. Ma premiĂšre supposition est peut-ĂȘtre que ce n’est qu’un chauffard de plus, quelqu’un qui se fiche des autres et ne pense qu’à lui. AussitĂŽt, au lieu de croire cette premiĂšre supposition automatique, presque inconsciente, j’élabore immĂ©diatement et consciemment deux autres suppositions totalement diffĂ©rentes si ça se trouve, sa femme est en train d’accoucher sur la banquette arriĂšre et il fonce Ă  l’hĂŽpital ; ou alors, il est en pleine crise d’asthme et doit trouver une pharmacie au plus vite pour avoir sa Ventoline. Vous comprenez le principe. Le plus important, c’est qu’en multipliant les suppositions, je prends clairement conscience que je n’ai aucune idĂ©e de ce qui motive vĂ©ritablement le comportement qui me dĂ©range. Bien sĂ»r, je continuerai de trouver ce comportement dĂ©plaisant, mais je ne me laisserai pas aller Ă  cultiver du ressentiment, Ă  Ă©mettre des jugements et Ă  ruminer des pensĂ©es nĂ©gatives. Je ne fais pas un problĂšme mental d’une contrariĂ©tĂ© concrĂšte. Quand nous ne faisons qu’une seule supposition, notre mental projette une intention nĂ©gative sur les actes d’autrui et, de la sorte, justifie les sentiments peu reluisants que ceux-ci Ă©veillent en nous. La tĂȘte devient alors le valet de l’ego, et notre cƓur se laisse submerger par les voix de la colĂšre et du ressentiment qui l’empressent de se refermer. Au lieu d’utiliser toutes ses capacitĂ©s de rĂ©flexion, le mental en est ainsi rĂ©duit Ă  ĂȘtre l’esclave de nos Ă©motions les plus sombres. À l’inverse, quand nous cultivons dĂ©libĂ©rĂ©ment plusieurs suppositions trĂšs diffĂ©rentes, l’intellect dĂ©ploie toute son aptitude Ă  penser – si la pensĂ©e Ă  des ailes, ce n’est pas pour rester derriĂšre les barreaux de nos peurs –, ce qui lui permet d’envisager la mĂȘme situation sous plusieurs angles, afin de garder le cƓur ouvert et de ne pas se fermer Ă  la premiĂšre contrariĂ©tĂ©. Le mental projette alors de multiples Ă©clairages sur une mĂȘme situation, Ă©vitant ainsi de crĂ©er des ombres uniques. Il empĂȘche de la sorte le cƓur de mariner dans des eaux froides, sombres et marĂ©cageuses, le maintenant au contraire dans une lumiĂšre chaleureuse. À ce propos, certains exĂ©gĂštes de la Bible suggĂšrent que l’invitation de JĂ©sus Ă  tendre l’autre joue », quand quelqu’un nous frappe, fait rĂ©fĂ©rence Ă  cette polaritĂ© intĂ©rieure que nous possĂ©dons tous l’intellect les pensĂ©es, les idĂ©es et le cƓur les sentiments, les Ă©motions. Quand quelqu’un vous frappe sur la joue gauche – le cƓur – et que vous ĂȘtes submergĂ© de sentiments nĂ©gatifs, tendez la droite, utilisez votre intellect pensez, rĂ©flĂ©chissez, activez vos mĂ©ninges, pour vous sortir au plus vite du marais boueux de vos Ă©motions. Inversement, quand on vous frappe sur la joue droite – l’intellect – quand vous n’arrivez plus Ă  penser clairement et que votre mental rumine les mĂȘmes idĂ©es noires, branchez-vous sur votre cƓur et vos sentiments cultivez des sentiments chaleureux, exprimez de l’affection autour de vous fĂ»t-ce Ă  un animal de compagnie, laissez l’eau de l’amour rĂ©hydrater le sol de votre vie qu’ont dessĂ©chĂ© les vents du mental. Dans la GrĂšce antique, les sophistes apprenaient Ă  leurs Ă©tudiants Ă  dĂ©fendre une idĂ©e de la maniĂšre la plus convaincante possible, avec les meilleurs arguments, avant d’adopter le point de vue totalement opposé  et de le dĂ©fendre avec autant de vigueur et de talent. Ce genre de compĂ©tences fait malheureusement cruellement dĂ©faut dans l’éducation moderne. Par consĂ©quent, nous sommes souvent des cyclopes de la pensĂ©e, limitĂ©s Ă  un seul point de vue et Ă  une seule supposition sur chaque chose, prisonniers de rĂ©actions limitĂ©es et privĂ©s d’une vĂ©ritable libertĂ© de pensĂ©e. Qui plus est, la majeure partie de notre systĂšme Ă©ducatif se concentre exclusivement sur les facultĂ©s intellectuelles, au dĂ©triment du cƓur, de l’affectif. Nous ne recevons donc pratiquement ni information, ni formation sur les interactions qui se produisent entre ces deux polaritĂ©s fondamentales de notre ĂȘtre la tĂȘte et le cƓur. Comment mes sentiments influencent-ils et parfois dĂ©forment-ils mes pensĂ©es ? Comment mes pensĂ©es dĂ©clenchent-elles, justifient-elles ou contrent-elles mes sentiments ? Qu’est-ce qui prĂ©domine en moi ? Suis-je libre de mes pensĂ©es et de mes sentiments ? Ou suis-je l’esclave de peurs, de croyances, d’émotions dont j’ignore totalement l’origine et les consĂ©quences ?
 Dans la tradition toltĂšque, la premiĂšre maĂźtrise est la MaĂźtrise de la Conscience. Et, effectivement, si nous voulons devenir libres, nous devons tout d’abord prendre conscience de ce qui se passe en nous. Apprendre Ă  multiplier les suppositions, sitĂŽt qu’arrive quelque chose qui dĂ©clenche en nous un a priori nĂ©gatif, est une maniĂšre Ă  la fois simple et puissante de recouvrer toute notre libertĂ© intellectuelle et mentale. Cela nous permet d’ĂȘtre moins victimes des Ă©motions et sentiments nĂ©gatifs qui nous submergent par moment. Si vous avez un intellect vif et bien dĂ©veloppĂ©, qui dĂ©marre au quart de tour, toujours prompt Ă  faire des suppositions et Ă  rĂ©flĂ©chir, ce second Renversement d’Accord ToltĂšque peut se rĂ©vĂ©ler particuliĂšrement efficace. Ce qu’il y a de merveilleux, dans cette façon de faire, c’est que plus vous multipliez les suppositions les plus contradictoires, moins vous croirez automatiquement l’une ou l’autre d’entre elles vous renforcerez ainsi votre capacitĂ© Ă  accorder la mĂȘme valeur Ă  plusieurs idĂ©es conflictuelles. Les bĂ©nĂ©fices potentiels sont Ă©normes vous accĂ©derez Ă  une vraie libertĂ© de pensĂ©e et, conjointement, vous deviendrez de plus en plus capable de choisir les sentiments que vous voulez cultiver dans votre cƓur. Ça, c’est une vĂ©ritable libĂ©ration ! Ces deux Renversements d’Accord apportent simplement un autre Ă©clairage sur les enseignements toltĂšques de Don Miguel Ruiz. Ils concordent d’ailleurs avec ceux de diverses autres traditions. Le contraire d’une vĂ©ritĂ© est aussi une vĂ©ritĂ©, affirment de nombreux sages. Qui plus est, vous n’avez pas Ă  choisir entre les accords toltĂšques originaux ou leur version inversĂ©e vous pouvez librement utiliser les uns ou les autres, en fonction de vos prĂ©fĂ©rences, et varier d’un jour Ă  l’autre d’aprĂšs vos besoins. Je n’ai pas jugĂ© utile d’inventer des contre-accords au premier accord toltĂšque Que ta parole soit impeccable », ni au quatriĂšme Fais toujours de ton mieux ». Cela ne m’a pas paru nĂ©cessaire, ayant du plaisir Ă  les pratiquer tels quels. Avoir une parole impeccable – aussi difficile que cela puisse ĂȘtre par moment – est une injonction que l’on retrouve dans de nombreuses voies spirituelles. JĂ©sus, par exemple, disait Ce n’est pas ce qui entre dans la bouche qui rend l’homme impur. Mais ce qui sort de la bouche, voilĂ  ce qui rend l’homme impur. » Et MaĂźtre Philippe de Lyon, l’un des plus grands guĂ©risseurs du 20Ăšme siĂšcle, parfois appelĂ© le maĂźtre inconnu », demandait comme seul “paiement” Ă  ses guĂ©risons souvent miraculeuses Ne dites pas de mal d’autrui durant [selon la personne concernĂ©e] une heure
 un jour
 un mois
 [ou davantage] ». VoilĂ , je trouve, qui en dit trĂšs long sur la puissance du premier accord toltĂšque, dont Miguel Ruiz souligne qu’à lui seul il peut totalement transformer toute notre vie. De maniĂšre analogue, j’utilise le quatriĂšme accord toltĂšque tel qu’il est. Faire de son mieux » une injonction toute simple en apparence, que certains jugeront hĂątivement un peu boy-scout, mais dont la portĂ©e est autrement plus grande qu’il n’y paraĂźt de prime abord. Je me rappelle avoir entendu Marshall Rosenberg, fondateur de la communication non-violente CNV, faire un renversement trĂšs intĂ©ressant du dicton, Ce qui mĂ©rite d’ĂȘtre fait, mĂ©rite d’ĂȘtre bien fait ». Il disait plutĂŽt Ce qui mĂ©rite d’ĂȘtre fait, mĂ©rite mĂȘme d’ĂȘtre fait de maniĂšre approximative ». Que voulait-il dire par lĂ  ? Que si quelque chose mĂ©rite vraiment d’ĂȘtre fait, cela vaut la peine de le tenter, mĂȘme si l’on n’y parvient pas trĂšs bien. Qu’il vaut mieux faire de son mieux », fĂ»t-ce imparfaitement, que de ne rien faire du tout, sous prĂ©texte que ce ne sera pas parfait. En rĂ©sumĂ©, les renversements, les inversions peuvent parfois nous ouvrir des perspectives insoupçonnĂ©es, quand on se sent coincĂ©, quand tel outil, telle idĂ©e ou solution ne semble plus donner de rĂ©sultat, quand ce que nous croyons vrai nous fait ruminer des pensĂ©es et des sentiments nĂ©gatifs. Et si on allait voir de l’autre cĂŽtĂ© ? Et si on prenait tout cela par l’autre bout ? Et si on faisait tout le contraire ? Ça donnerait quoi ?
 Le merveilleux symbole du Tao nous rappelle que, dans la nature, l’harmonie rĂ©sulte des interactions entre Ă©nergies diffĂ©rentes de mĂȘme valeur. Les tigres et les Ă©lĂ©phants, par exemple, jouissent d’une force qui les place au sommet de la chaĂźne alimentaire
 Ă  l’autre extrĂ©mitĂ© de laquelle on trouve les virus et les microbes qui, en dĂ©pit de leur taille infinitĂ©simale, possĂšdent eux aussi un pouvoir considĂ©rable et peuvent affaiblir ou mĂȘme tuer des crĂ©atures considĂ©rablement plus grandes qu’eux. Le pouvoir se rĂ©partit ainsi Ă©quitablement entre polaritĂ©s opposĂ©es. DĂšs lors, quand nous nous sentons impuissants, dĂ©munis, dĂ©semparĂ©s, c’est peut-ĂȘtre le signe qu’il est temps d’essayer le contraire de ce qu’on a fait jusque-lĂ , d’aller vers la polaritĂ© opposĂ©e. La vie ne cesse de nous inviter Ă  ne pas nous limiter, Ă  explorer plus loin, Ă  continuer d’avancer et de progresser. Cette progression est sans fin, de sorte que sitĂŽt que nous croyons que nous y sommes », que nous avons atteint notre destination, une nouvelle route s’ouvre dĂ©jĂ  devant nous. N’est-ce pas merveilleux ? Je vous souhaite tout le meilleur sur votre propre chemin ! Olivier Clerc . tg6puu. 375 395 21 113 122 287 7 35 46

accord tolteque ne rien prendre personnellement